Cet ultimatum s’inscrit dans la foulée de la Conférence canadienne sur les forêts en milieu urbain (CCFU), dont Laval sera la ville hôte dans 18 mois.
Ces organismes de pression dénoncent que Laval soit «la seule municipalité au Québec à avoir transféré la responsabilité de ses arbres de rues aux citoyens» et qu’elle se classe «bonne dernière au Québec pour sa faible proportion d’aires protégées reconnues avec un statut de conservation».
«Les promesses ne suffisent plus»
Par voie de communiqué, le 24 mars, le CRE et le MCV ont exigé de l’administration municipale qu’elle passe des paroles aux actes en modifiant, entre autres, son Code de l’arbre comme elle s’est engagée à le faire au lendemain des élections.
En matière de protection des forêts urbaines, tout doit se jouer dans le nouveau schéma d’aménagement, dont l’adoption n’est prévue qu’en décembre 2016, soit trois mois après la tenue de la Conférence nationale qui portera sur l’importance et les bienfaits de protéger l’arbre en milieu urbain.
«Il serait encore trop facile pour la Ville de Laval de nous faire des promesses durant cette conférence et de constater dans plusieurs années que rien n’a changé en matière de conservation des milieux naturels», terminent-ils.