Rappelons que sur tous ces postes, 28 sont actuellement vacants, signifiant que 56 personnes seront réaffectées dans d’autres unités et départements.
«Chaque infirmière affectée sera rencontrée par la direction des soins infirmiers de manière à faire avec elle le bilan de ses compétences et son cheminement professionnel, pour voir comment elle peut être en mesure de transférer son expertise dans une autre fonction de notre organisation», explique le directeur des ressources humaines du CSSS de Laval, Philippe Benoît.
Il confirme que ces suppressions sont en lien avec les compressions budgétaires de 12 M$ imposées par le gouvernement pour 2014-2015 au CSSS de Laval et qui s’inscrivent dans un budget de 506 M$.
«On abolit des postes et on en crée de nouveaux, indique M. Benoît. Je vous parlerais davantage de réajustements et de réaffectations de ressources en fonction des bonnes pratiques.»
Bonifier les services malgré tout
Les niveaux de performances du CSSS de Laval ont été comparés à d’autres établissements semblables en vue d’en arriver à «optimiser la prestation des services» en revoyant les façons de faire. Dans chaque secteur, une analyse a été réalisée.
«Je ne peux pas vous dire où cela a été fait, car nous n’avons pas encore rencontré tout le personnel et je veux d’abord l’informer là où cela se passera», laisse savoir M. Benoît.
Il affirme que l’ensemble du personnel en soins infirmiers aura nécessairement du travail, attribuable à la pénurie d’infirmières au CSSS de Laval, comme dans les autres établissements du Québec.
Programme Famille-Enfance-Jeunesse
Des abolitions de postes ont eu lieu, notamment à la direction du programme Famille-Enfance-Jeunesse, en néonatalogie. Depuis 2 ans, il y aurait une diminution du volume d’accouchements à Laval, passant de plus de 5000 accouchements à, en moyenne, 4400 naissances par année.
«Notre structure de postes était faite en conséquence et on doit nécessairement faire de la réorganisation, reconnaît France Choquette, directrice du Programme Famille-Enfance-Jeunesse, qui n’a pas voulu préciser le nombre de postes supprimés. On va maintenir les postes pour couvrir en permanence 12 lits. On a un taux réel d’occupation de huit lits, en moyenne. À tous les jours, si on a des besoins additionnels, on va ajouter la ressource avec des équipes volantes et des personnes à temps partiel.»