Cet excédent sur les dépenses représente 2,2 % des revenus provenant des activités financières de fonctionnement de 772,4 M$, a indiqué le maire Marc Demers lors de la séance du conseil municipal, le 3 novembre.
Surplus ventilé
Dans le rapport dressant la situation financière pour l’année en cours, déposé lundi soir, on ventile la source des principaux revenus additionnels perçus l’an dernier.
Ainsi, la plus importante part de l’excédent provient des taxes avec un surplus de 7,1 M$, alors que les transferts et les intérêts ont permis d’engranger respectivement des revenus de 6,1 M$ et 5,5 M$ de plus que prévu.
Une fois les 6,4 M$ en dépenses excédentaires épongées, on en arrive à un surplus de 17,1 M$.
Quant aux organismes placés sous le contrôle de la Ville, ils ont généré en 2013 un surplus de 1,8 M$, ce qui porte l’excédent à 18,9 M$ dans un budget consolidé.
Ces surplus s’ajoutent à différents fonds et réserves financières pouvant être utilisés afin de réduire les emprunts liés aux immobilisations, a fait valoir le maire Demers.
«Il s’agit d’instruments financiers importants dont l’objectif est de contribuer à la gestion et à la diminution de la dette», a-t-il précisé.
M. Demers a également souligné que «les mesures de contrôle et de reddition de comptes, la réorganisation administrative et nos actions pour relancer l’économie ont été très bien accueillies par Standard & Poor’s».