Les randonneurs du boisé de Ste-Dorothée auront désormais une aire d’accueil avec l’inauguration, le 18 décembre, du chalet du boisé. Un lieu où les visiteurs pourront s’informer et se restaurer et grâce auquel l’Association pour la protection du boisé de Ste-Dorothée (APBSD) espère attirer davantage de promeneurs.
«Avant, le sentier n’était accessible que par la rue des Pivoines. C’était difficile de se stationner et les visiteurs ne pouvaient pas manger ou se réchauffer. Il n’y avait que deux bancs à l’entrée», rappelle Réjean Gravel, président de l’APBSD. La nouvelle structure est accessible par le boulevard Saint-Martin et comprend une aire de stationnement.
Utilisé uniquement durant l’hiver, parce que situé dans une forêt humide, le sentier de trois kilomètres serait sillonné par 4000 personnes par saison. «Mais c’est très difficile d’évaluer l’échantillonnage, ajoute M. Gravel. Le chalet nous permettra aussi de dresser un portrait des visiteurs.»
Réserve naturelle
Le maire Gilles Vaillancourt, qui a officialisé l’ouverture du chalet, n’a pas caché son ambition de faire de cette zone une réserve naturelle.
«En plus des terrains dont on est déjà propriétaires et avec les 2,5 millions de pieds carrés qu’on souhaite acquérir de M. Chartrand [propriétaire du Mont-Laval et président de Maisons Charplexe], cela représenterait plus de pied carré que le Centre de la nature. Il y a donc, ici, un grand potentiel», a-t-il mentionné, juste avant de couper le ruban officiel.
Une acquisition que M. Vaillancourt souhaiterait réaliser au courant de 2012. «Ici, la Ville possède déjà trois millions de pieds carrés, ce qui doublerait pratiquement le terrain ouvert au public», fait valoir M. Gravel.
Une vaste zone plus intéressante pour les randonneurs, mais aussi plus exigeante pour l’APBSD, qui assure l’entretien du boisé. «On espère aussi attirer des gens qui vont pouvoir s’impliquer dans l’association», poursuit M. Gravel.
«P-P-P-OSBL»
L’ouverture du chalet représente près de deux ans de travail pour les membres de l’APBSD.
«J’aime souvent dire que c’est un P-P-P-OSBL, un partenariat public-privé-organisme à but non lucratif, avec la Ville, Maisons Charplexe, le gouvernement provincial et l’APBSD», conclut Réjean Gravel, visiblement heureux de cet accomplissement.