Les Harmonies du Collège Letendre et du Collège Laval se sont démarquées lors de leur dernière participation au Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec, à Sherbrooke, en mai dernier.
Le Collège Letendre a décroché les 2e et 3e positions, alors que le Collège Laval terminait 3e. Outre les performances, les jeunes ont vécu une expérience rassembleuse, comme décrit Jean-Luc Duceppe, enseignant en musique au Collège Laval. «Ce type de participation relie le groupe, assure-t-il. En tout, nous étions cinq groupes, soit environ 75 élèves et entre les compétitions, ils s’amusent, ils chantent, ils improvisent à la guitare.»
Un enthousiasme partagé par Katéri Reddy, enseignante en musique au Collège Letendre. «Pour eux, l’harmonie est gravée sur le cœur. C’est une expérience qu’ils vont garder toute leur vie.»
Discipline
Mais la participation à une harmonie requiert une certaine discipline.
«Chaque groupe s’entraîne deux fois par semaine, durant 4h30. Mais ce sont des passionnés de musique. Ils pratiquent en parascolaire, c’est-à-dire en plus de tout le reste», rapporte Mme Reddy.
Une discipline semblable à celle des musiciens de l’Harmonie du Collège Laval, pour qui les répétitions représentent deux à quatre heures de leur temps, hebdomadairement.
Un art à valoriser
Si M. Duceppe dit ne pas avoir de problème pour recruter les jeunes, pour Mme Reddy, il y a encore un travail de promotion à faire.
«Depuis sept ans que j’enseigne ici, mon plus grand défi est qu’ils soient fiers de faire de la musique. Je souhaite aussi développer une fraternité entre eux et une certaine reconnaissance auprès des autres élèves», explique l’enseignante.
Une valorisation qui passe, selon elle, par des représentations musicales, comme l’a fait le Collège Letendre, le 7 juin dernier, à la Salle André-Mathieu, en adaptant la comédie musicale Grease. «On a fait trois représentations dans la même journée. Il y avait 49 musiciens, 11 chanteurs et plus de 800 spectateurs. Tous étaient unanimes [quant au succès du spectacle] et beaucoup voulaient embarquer», conclut Katéri Reddy.