Ce dernier a accepté une entente d’une saison le 17 janvier dernier. Le jeune entraîneur de 32 ans succède donc à André Bolduc qui a accepté l’offre du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke. Cousineau tentera de poursuivre le travail amorcé par Bolduc, une tâche difficile au sein du circuit collégial AAA. C’est un défi taillé sur mesure pour Frédéric Cousineau. Il entend le relever avec brio. «C’est tout un défi à relever. Je ne pensais pas que ma nomination comme entraîneur-chef se ferait aussi tôt. C’est certain que je voulais devenir entraîneur-chef. C’est quelque chose que je regardais dans mon plan de carrière à long terme», souligne Frédéric Cousineau. «J’avais un plan et je l’ai présenté à Michel Blanchet. Et il semble avoir acheté le concept, car il m’a embauché», ajoute-t-il.
Michel Blanchet, Sylvain Chéron, Jacques Cyr et Jacques Barrette ont eu leur mot à dire dans l’embauche de Frédéric Cousineau. «Nous avons opté pour Frédéric pour plusieurs raisons. Il possède un niveau 3 comme entraîneur. Il a un baccalauréat en éducation physique et il est expérimenté», souligne le responsable des sports au Collège Montmorency, Michel Blanchet.
Jeune avec expérience
Au fil des ans, le nouvel entraîneur-chef des Nomades n’a jamais hésité à se lancer dans de telles aventures. Après avoir amorcé sa carrière d’entraîneur avec les Vikings de Laval-Nord en 1996, Cousineau a notamment été impliqué dans le lancement du programme scolaire des Loups de l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle. Il a donné un précieux coup de main au grand manitou du programme Martin Sénéchal en 1997.
Trois ans plus tard, il accepte de relever un nouveau défi en lançant le programme de football scolaire à la polyvalente Sainte-Thérèse, les Drakkars voient le jour. Dès la première campagne, il conduit son équipe aux grands honneurs de la finale régionale dans la catégorie juvénile A. L’année suivante, il amène les Drakkars à un niveau supérieur, juvénile AA. Encore là, il connaît beaucoup de succès en gagnant la finale régionale et en atteignant la demi-finale du Bol d’or (2001).
Après avoir obtenu autant de succès, il accepte le rôle d’entraîneur des receveurs de passes avec les Carabins de l’Université de Montréal de 2002 à 2005, se liant d’amitié avec André Bolduc. «C’est là que j’ai connu André. C’est lui qui m’a ramené dans ma ville natale avec les Nomades, l’an dernier», confie celui qui occupait le poste d’entraîneur des receveurs et coordonnateur du recrutement avec la formation lavalloise.
Si Frédéric Cousineau a décidé de se lancer dans l’aventure des Nomades, c’est parce qu’il bénéficiera de l’encadrement nécessaire pour développer un programme de football de qualité. Il souhaite développer des athlètes-étudiants en leur offrant un encadrement de qualité basé sur l’éthique, la discipline et la réussite. «En acceptant le poste, je voulais avoir carte blanche. Je veux que tous les dossiers me passent entre les mains», soutient-il. Éducateur physique à la Commission scolaire de la Seigneurie-des Mille-Îles, il a dû prendre un congé sans solde d’un an pour diriger les destinées des Nomades.
Un mois de retard
Avec la nomination tardive du nouvel entraîneur-chef, l’organisation accuse un retard d’un mois sur son recrutement par rapport aux autres formations collégiales AAA. «Avec le Temps des fêtes, nous ne sommes pas trop en retard. J’avais déjà commencé le travail, car j’étais le coordonnateur du recrutement.
À peine entré en fonction, Cousineau n’aura pas le temps de chômer. D’ailleurs, il a tenu à rencontrer les joueurs de l’édition 2006 au lendemain de sa nomination pour leur annoncer la nouvelle et faire taire les rumeurs. «C’était primordial de rencontrer les joueurs. Là, je dois m’occuper de compléter mon équipe d’entraîneurs et du recrutement.»
Du sang neuf en défensive
Il a confirmé le retour de trois entraîneurs de l’édition 2006: Pierre-Olivier Proulx (entraîneur des secondeurs et unités spéciales), Marc Pariseau (entraîneur des joueurs de ligne offensif) et Danick Castonguauy (contrôle de la qualité). Comme premier geste, il a amené du sang neuf comme coordonnateur de la défensive. Il a confié le poste à Jean-Philippe Chartier, ancien entraîneur de la défensive avec le Collège André-Grasset. «Nous avons la même philosophie. Nous voulons que les jeunes puissent connaître du succès au niveau académique et sur le terrain. C’est important pour nous», termine-t-il.