Si l’on sait que la Société nationale des ferrailles réalisait un chiffre d’affaires avoisinant les 350 M$ par année, la valeur de la transaction demeure toutefois confidentielle.
Cette vente conclue le 4 décembre dernier signale la fin d’un partenariat long de huit ans avec le Fonds de solidarité FTQ dont l’investissement s’élevait à hauteur de 29 M$. «C’est une bonne nouvelle à la fois pour l’industrie et pour nos actionnaires», déclare Josée Lagacé, conseillère principale aux relations de presse et aux communications du Fonds de solidarité.
Celle-ci rappelle que les Black sont des Québécois déjà très actifs dans l’industrie du recyclage des métaux et sur les marchés étrangers, ce qui permettra de consolider les emplois au Québec.
Emplois maintenus
Incidemment, les nouveaux acquéreurs exploitent des activités manufacturières au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Chine et à Hong Kong.
Même son de cloche du côté de SNF:«Le siège social reste à Laval et les 150 emplois sont maintenus», affirme le vice-président, Affaires publiques, Jean-Pierre Bélisle.
L’usine, qui a pignon sur la montée Masson dans l’axe du prolongement de l’autoroute 25, avait investi en 2005 la rondelette somme de 9 M$ dans l’acquisition d’un nouveau déchiqueteur nécessaire à la transformation des métaux ferreux. Cet investissement se trouvait au cœur d’un plan stratégique de développement qui devait permettre à SNF de doubler à 500 millions de dollars son chiffre d’affaires annuel sur un horizon de trois ans.
Au total des 14 points de service disséminés au Québec et dans les Maritimes, SNF met au travail 420 personnes. Tous conservent leur poste. Jusqu’au président Jean-Guy Hamelin et au vice-président exécutif Bernard Hamelin, qui demeurent pour l’instant en fonction.
Réactions
«Les activités de SNF complètent très bien les nôtres. Cette acquisition va permettre de créer une entreprise plus forte et plus compétitive, qui saura répondre aux pressions grandissantes sur les marchés internationaux», ont commenté Herbert et Ronald Black qui se spécialisent dans la collecte et la remise en valeur des métaux non ferreux, à savoir le cuivre, l’aluminium et l’acier inoxydable.
Quant aux frères Hamelin, ils se sont dits heureux d’envisager un futur prometteur ici au Québec pour l’entreprise, les employés, les fournisseurs et les clients.
Dans le communiqué de presse diffusé en début de semaine dernière par l’agence CNW, on indiquait que la transaction est sujette aux approbations requises et devrait être finalisée au cours du premier trimestre de 2008.
Fichier: SNF aerien