Le Centre local de développement (CLD) et le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Laval s’activent à mousser la promotion du Concours québécois en entrepreneuriat auprès des directions d’écoles primaire, secondaire et collégial.
Ce concours, rappellent-ils, comporte un volet entrepreneuriat étudiant et tous les projets collectifs présentement en cours dans les écoles peuvent y être soumis pour autant qu’ils s’inspirent d’une démarche entrepreneuriale.
En clair, il suffit que ces projets scolaires et parascolaires favorisent le développement de valeurs et de qualités liées au leadership, à la créativité, au sens de l’organisation et des responsabilités, au travail d’équipe et à l’autonomie.
Selon Isabelle Lalancette, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au CJE, les enseignants n’ont pas nécessairement le réflexe d’inscrire leur groupe d’élèves au Concours.
Sa mission est justement de promouvoir ce concours auprès des écoles et de les encourager à déposer cette année un dossier de candidature. La date limite pour le faire est fixée au 18 mars.
L’an dernier, 71 projets d’initiatives entrepreneuriales avaient été soumis au jury. Des projets qui avaient mis à contribution plus de 1800 étudiants lavallois de tous âges.
En 2012, 14 projets avaient été primés.
Témoignages
Responsable régional pour ce concours d’envergure provinciale, le CLD de Laval a tenu à faire entendre des lauréats de la dernière cuvée.
Récipiendaire du 1er prix dans la catégorie collégiale, la coordonnatrice du Groupe d’entraide Momo Écoute, Gabrielle Dagenais, a témoigné des retombées positives qui en ont découlé, notamment l’effet d’entraînement auprès des étudiants, qui ont doublé les rangs du groupe.
«C’est très valorisant d’être reconnu par notre communauté», a ajouté l’agent de service social au Collège Montmorency, Jonathan Greffe, qui l’accompagnait.
Même son de cloche du côté de l’enseignante Manon Dufour, qui a conduit ses élèves de l’école primaire L’Harmonie dans le cercle des vainqueurs lors des deux dernières éditions.
Le projet écoresponsable, qui s’est intégré au programme scolaire, a suscité une «grande fierté» et un «sentiment du devoir accompli» auprès de ses 24 écoliers.