C’est dans une proportion de 60 % que les travailleuses et travailleurs en loisirs de Laval ont accepté le renouvellement de leur convention collective.
Afin de favoriser la participation de ses membres et leur permettre de se prononcer sur l’entente de principe conclue la semaine précédente avec la Ville, le Syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) a tenu une double assemblée générale le vendredi soir et samedi matin, les 28 et 29 juin.
Taux de participation inférieur à 20 %
Au total, ils sont 218 travailleurs syndiqués à s’être déplacés pour prendre connaissance de l’entente avant d’exercer leur droit de vote, soit moins de 20 % des quelque 1200 membres représentés.
Ce taux de participation anémique n’est toutefois pas anormal, explique au téléphone la trésorière et porte-parole du Syndicat, Alexandra Malenfant-Barbosa, considérant que la quasi-totalité des membres sont des employés contractuels qui se succèdent au gré des saisons.
En fait, parmi les 1200 travailleurs affectés au secteur des loisirs en cours d’année, seulement 17 ont un statut d’employé permanent. Tous les autres travaillent à contrat.
Les deux tiers d’entre eux sont à l’œuvre durant la belle saison, essentiellement des étudiants embauchés comme sauveteurs dans les piscines municipales et moniteurs dans les camps de jour offerts par la Ville.
Le taux de roulement élevé associé au statut d’employé contractuel, la nature même de ces postes octroyés pour une durée limitée et la méconnaissance du mouvement syndical chez les jeunes sont autant de freins à une participation que le Syndicat souhaiterait plus soutenue à ses assemblées délibérantes, laisse entendre Mme Malenfant-Barbosa.
Des gains
La trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la ville de Laval (STTLVL) relève trois clauses normatives enchâssées dans le nouveau contrat de travail comme des gains importants pour ses membres.
Désormais, l’ancienneté sera reconnue dès l’embauche des employés contractuels et non plus qu’au terme d’une période de probation de 300 heures, comme le stipulait la dernière convention collective. Pour le Syndicat, il s’agit d’une grande avancée pour ses nouveaux membres qui auront ainsi préséance sur les prochains postulants à la Ville.
Les horaires de travail gagnent également en flexibilité avec, entre autres, «moins de paperasse à remplir pour les congés d’études».
Quant au maximum de congés personnels autorisé, il passe non seulement de 3 à 5 jours, mais les travailleurs contractuels pourront maintenant «coller» ces journées, ce qui leur était interdit jusqu’ici.
Au niveau salarial, le taux horaire à l’entrée passe de 16,77 à 17,70 $ cette année et atteindra 18 dollars de l’heure le 1er janvier 2025. Seule exception: les jeunes moniteurs chargés de surveiller les séances de patinage libre dans les arénas, eux qui gagneront 16,90 $ l’heure.
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