Alors que la Ville de Laval incite ses citoyen.ne.s à retarder la tonte de leur pelouse pendant tout le mois de mai, plusieurs terrains municipaux ont été dépouillés de leurs pissenlits au cours des derniers jours.
C’est notamment le cas du terre-plein devant les bureaux du Courrier Laval, situés sur le boulevard le Corbusier, qui foisonnait de pissenlits pas plus tard que vendredi dernier et qui en est maintenant dépouillé.
Perplexes, plusieurs Lavallois.es ont interrogé la Ville via ses réseaux sociaux, où elle a plusieurs fois fait la promotion de sa participation au Défi pissenlit.
Questionnée quant à la tonte de multiples terrains lui sous sa juridiction, la municipalité a précisé qu’elle participait bien à l’initiative pour une seconde année en «retardant les premières tontes sur 10 terrains municipaux» en ajoutant qu’«en plus des terrains annoncés, tous les terrains vacants ne seront pas fauchés avant le mois de juin».
Sur son site web, la Ville de Laval indique effectivement relever le Défi pissenlits sur 10 terrains municipaux, soient l’hôtel de ville, le 1333, boulevard Chomedey, le pavillon du Bois-Papineau, le terrain du Cosmodôme et du Musée de la Santé Armand-Frappier, la bibliothèque Gabrielle-Roy, la bibliothèque Émile-Nelligan, la bibliothèque Germaine-Guèvremont, la bibliothèque Multiculturelle, la bibliothèque Philippe-Panneton et la bibliothèque Sylvain-Garneau.
«Pour ce qui est des autres terrains appartenant à la Ville, nous avons des enjeux de contrats de tonte qui ne peuvent malheureusement pas être modifiés pour seulement un mois, répond l’équipe des communications aux internautes. Nous sommes dans l’optique de pouvoir étendre notre participation l’année prochaine à encore plus de lieux!»
«La Ville de Laval devrait aussi retarder la tonte sur les espaces publics», déclare une citoyenne dans un commentaire sous la page couverture Facebook de la Ville de Laval, à l’effigie d’un polinisateur à l’ouvrage sur une fleur sauvage de la région.
Défi pissenlits
Le Défi pissenlits vise à supporter les insectes pollinisateurs en laissant pousser les pissenlits tout au long du mois de mai. Ces fleurs sauvages constituent l’une des sources d’alimentation principales pour les abeilles lorsqu’elles se réveillent au printemps.
Comme l’indique la municipalité sur son site web, 80% des espèces végétales dépendent de la pollinisation. Ainsi, sans le travail colossal des abeilles de la région, plusieurs produits du terroir seraient en péril.
Rappelons que Laval est désignée Ville amie des monarques depuis 2020 et amie des abeilles depuis l’automne 2022.
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