Le 4 avril, Sylvain Émard, accompagné de sa troupe de 20 danseurs qui performera sur la musique de Martin Tétreault et DJ Poirier, proposera son spectacle Rhapsodie à la Maison des arts.
Présentée pour la première fois en 2022, Rhapsodie s’appuie sur le phénomène d’unification, de rassemblement, présent autour de la danse.
Sylvain Émard, ancien adepte des discothèques, a voulu recréer ce qu’il s’y passe de façon chorégraphiée.
«J’ai toujours trouvé que c’était dans les clubs de danse que l’on trouvait les manifestations de danse les plus authentiques, les plus vraies, les plus spontanées. Je me suis posé comme défi de capter ce qu’il s’y passait, de capter l’essence, l’énergie qu’on pouvait percevoir puis de transposer cela chorégraphiquement en le préservant, voire même en l’amplifiant.»
La création du projet ayant commencé avant la pandémie, le temps a permis de créer une richesse chorégraphique au niveau de la composition, de faire évoluer Rhapsodie et d’y apporter des modifications.
Au cours de ses années au sein du projet, le danseur Charles Cardin-Bourbeau a effectivement observé de nombreuses modifications et améliorations dans la création. Ces changements sont pour lui une bonne représentation de l’art vivant qu’est la danse contemporaine.
Multitude de danseurs
Le chorégraphe souhaitait collaborer avec un grand groupe afin d’habiter pleinement l’espace scénique. Ce n’était pas un si grand enjeu pour lui qui avait déjà travaillé avec de grands groupes de danseurs dans les nombreuses versions de sa pièce, Le Grand Continental. Il s’attendait à ce que les danseurs soient autonomes et aient un esprit d’équipe pour que le projet se déroule bien et de façon collaborative.
Le fait d’être 20 danseurs sur scène est quelque chose de magique pour l’interprète Charles Cardin-Bourbeau. Cela créé une énergie spécifique que l’on ne retrouve pas partout.
«C’est sûr que 20 danseurs, c’est pas habituel en danse contemporaine au Québec. C’est un énorme groupe qui apporte autant de défis que de révélations», explique-t-il.
«C’est vraiment intéressant de trouver son individualité au sein d’un groupe de 20 danseurs tout en étant capable de piler sur son orgueil, sur son égo, pour servir le groupe et la pièce en même temps.»
Pour lui, ce grand nombre est quelque chose qui touche particulièrement le public.
«Ils semblent heureux que l’on déplace autant d’air.»
Retour de l’audience
M. Émard explique que les gens étaient très avides de voir de la danse après la pandémie.
«Certains pleuraient, mais ils pleuraient de joie.»
«Je me rappelle juste de voir le public, même s’ils portaient encore des masques en ce temps-là, et le bien que ça leur a apporté de voir des gens se toucher et être en interaction. Ça montre vraiment l’importance de la danse et de l’interaction humaine qu’il y a à l’intérieur», ajoute Charles Cardin-Bourbeau.
Il s’agit d’un spectacle contemporain mais très accessible et joyeux.
La représentation de Rhapsodie aura lieu le jeudi 4 avril, dès 19h30, au Théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest). Information: www.co-motion.ca.
Simple et gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque vos nouvelles du Courrier Laval, tout comme Google continue de leur faire obstruction, en réponse à la loi C-18.
Pour avoir accès à vos nouvelles et rester ainsi connecté à la source, le Courrier Laval vous invite à télécharger son application. Vous pouvez également vous abonner à l’infolettre hebdomadaire. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel avec un ratio moindre de publicités. N’oubliez pas d’activer les notifications et de passer le mot à vos proches et contacts!
Apple : https://apple.co/3wsgmKE
Android : https://bit.ly/3uGPo1D
Infolettre : https://courrierlaval.com/infolettre/