Les présidents des trois principaux syndicats représentant les chauffeurs d’autobus des trois grandes sociétés de transport public de la région métropolitaine réagissent avec véhémence aux possibles compressions.
La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a annoncé récemment que le gouvernement n’épongerait que 20 % des déficits en transport collectif.
La Société de transport de Laval (STL), la Société de transport de Montréal (STM) et le Réseau de transport de Longueuil (RTL) verraient des compressions toucher notamment leur budget et envisageraient réduire l’offre de service.
Selon les représentants syndicaux, le gouvernement caquiste ferait fausse route en sous-estimant l’importance du transport collectif pour l’avenir du Québec.
Les élus syndicaux déplorent que le gouvernement caquiste ne prenne pas en compte les enjeux climatiques et la qualité de vie de la population.
Julie Sigouin, présidente du Syndicat des chauffeurs de la STL, croit que réduire l’offre de transport collectif, encouragera la population à recourir à l’automobile.
Toujours selon ces trois syndicats, qui représentent ensemble près de 5800 membres, le transport collectif doit être mieux financé et les premières victimes des coupures de services envisagées par les sociétés de transport seront les personnes les plus vulnérables de la société.
Le financement permet ultimement aux ménages d’engranger des économies puisque le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises.
(M.D./IJL)