Chaque année, bien des Canadien.ne.s subissent des greffes d’organes qui leur sauvent la vie, alors que des milliers attendent encore et que des centaines meurent parce qu’il n’y a pas assez d’organes pour répondre à la demande.
Malgré des progrès importants en matière de taux de dons d’organes, le Canada n’est toujours pas en mesure de répondre aux besoins de tous les patients en attente d’un organe.
En décembre 2022, 3 777 personnes étaient en attente d’une greffe au Canada, et seulement un petit nombre de Canadien.ne.s étaient inscrits comme donneurs d’organes. Le besoin de donneurs est donc urgent.
Annonce
À l’occasion de la Semaine du don vivant, Mark Holland, ministre de la Santé, a annoncé aujourd’hui les principales étapes franchies dans le cadre du projet de système pancanadien de données et de mesure de la performance pour les dons d’organes et transplantations qui aideront le Canada à devenir un chef de file mondial en ce qui concerne les services de dons et de greffes d’organes (DGO).
De nombreux fournisseurs de services de DGO au Canada utilisent une technologie ancienne dans leurs activités: ils ont encore recours aux documents papier et utilisent le télécopieur et le téléphone pour communiquer avec d’autres fournisseurs et hôpitaux.
L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et Inforoute Santé du Canada ont collectivement reçu un financement de 40,4 millions de dollars sur 5 ans, dans le but de faire progresser le système canadien de DGO grâce à des technologies de données modernes.
«Le don d’organes sauve des vies, et il est essentiel d’accroître le nombre de donneurs d’organes au Canada, de dire Mark Holland, ministre de la Santé, via communiqué. La modernisation du système pancanadien de données et de mesure de la performance pour les dons d’organes et transplantations favorise une meilleure prise de décisions et améliore l’accès, l’efficacité et les résultats pour les patients partout au pays. Ces progrès montrent que nous avançons dans la bonne direction pour augmenter le nombre et la qualité des greffes réussies dans l’ensemble du pays.»
Progrès
En date de septembre, des progrès importants ont été réalisés grâce à cette initiative, notamment:
- La mise au point et le lancement d’un outil numérique qui relie les organismes de dons d’organes de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec afin d’améliorer l’échange des organes provenant de personnes décédées, ce qui aide à réduire le nombre d’occasions manquées de dons d’organes pour les personnes en attente d’une greffe;
- La collaboration avec ces provinces pour amorcer l’intégration des systèmes de DGO (dont certains servent les trois territoires) en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador afin que toutes les personnes au Canada, quel que soit leur lieu de résidence, aient accès aux mêmes soins avancés lorsqu’il est question d’organes provenant de personnes décédées;
- L’élaboration de normes nationales de données pour les dons d’organes provenant de personnes décédées et les greffes et les dons d’organes provenant de personnes vivantes, lesquelles seront intégrées aux solutions numériques afin de recueillir rapidement des données comparables de grande qualité permettant de mieux comprendre le rendement du système de santé.
Ce projet aidera à réduire les occasions manquées de dons d’organes, ce qui réduira le nombre de Canadien.ne.s qui meurent en attente d’un organe.
De plus, ce projet favorise les améliorations technologiques qui, à leur tour, permettront une meilleure gestion du système d’approvisionnement en organes, faciliteront la gestion du volume accru de donneurs et l’appariement des organes, en plus de faciliter l’échange d’organes entre les provinces et les territoires. (C.P./IJL)