À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer du poumon, célébrée le mardi 1er août, l’Association pulmonaire du Québec se mobilise pour instaurer un programme de dépistage précoce du cancer du poumon dès 50 ans afin de réduire l’impact de cette maladie dans la province.
Le cancer du poumon demeure la première cause de décès par cancer. En 2020, ce sont 5019 femmes et 4815 hommes qui ont reçu un diagnostic de cancer du poumon au Québec.
40,3% des personnes touchées par cette maladie ont entre 50 et 69 ans au moment du diagnostic. Souvent, le diagnostic se fait à un stade avancé, ce qui rend le traitement plus difficile et réduit les chances de survie.
Pourtant, lorsque le cancer du poumon est détecté au stade 1, le taux de survie nette est de 71% et les options de traitement sont plus prometteuses.
«Le projet de démonstration de dépistage du cancer du poumon offert aux Québécois.es de 55 à 74 ans présentant un risque élevé est une bonne chose, mais il faut aller plus loin en le dépistant chez les fumeurs et ex-fumeurs dès l’âge de 50 ans», précise Dominique Massie, directrice de l’Association pulmonaire du Québec, via communiqué.
L’Association appelle donc les pouvoirs publics à prendre conscience de l’importance du dépistage précoce et souligne l’importance de consulter un professionnel de santé dès que possible si des symptômes comme une toux persistante, un essoufflement inhabituel ou des douleurs thoraciques se présentent. (C.P./IJL)