Dans le cadre d’un sondage-éclair effectué par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), 70 % des 21 000 répondants du secteur des jeunes ont mentionné qu’ils souhaitaient un retour en présentiel le 17 janvier.
Cela va ainsi dans le même sens que la décision du gouvernement du Québec de rouvrir les écoles dès lundi.
Près de la moitié des enseignantes et enseignants sondés exigeaient cependant que des mesures supplémentaires soient mises en place pour assurer leur sécurité et celle des élèves.
«On le voit actuellement avec les écoles spécialisées qui sont en présentiel et qui vivent de nombreuses éclosions, a déclaré Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, par voie de communiqué. Ça nous prendra un message clair, cohérent et rassurant pour les écoles et les centres à l’effet qu’ils sont des lieux d’apprentissage sécuritaires. La pénurie était déjà très problématique cet automne, nous voulons éviter les bris de services et les retours en arrière.»
À la formation professionnelle, ce sont 77 % des profs ayant répondu qui souhaitaient le retour en classe lors de cette même date et 40 % qui exigeaient des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité dans les écoles. Ce sont plutôt les deux tiers des enseignants qui souhaitaient le retour du présentiel du côté de la formation générale des adultes, et près de la moitié de ceux-ci réclamaient des mesures additionnelles.
Mesures importantes
Par ailleurs, plus de 70 % des enseignantes et enseignants de chacun de ces secteurs considèrent indispensable que les tests rapides soient rendus disponibles pour l’ensemble des élèves et du personnel. Les ressources actuelles sont jugées insuffisantes.
L’obtention rapide des résultats des tests PCR est quant à elle considérée indispensable par 58 % des profs du secteur des jeunes. La qualité de l’air fait aussi partie des enjeux de ce groupe qui réclame de nouvelles mesures (57 %) et souhaite que l’on exige un test négatif avant le retour en classe d’un élève infecté (59 %).
Notons également qu’environ le tiers des enseignants, tous secteurs confondus, réclament l’accès à des masques N95. (N.P.)