Les représentants syndicaux des préposés aux bénéficiaires (PAB) ne sont pas d’accord avec la prime de 5$ par jour octroyée aux préposés déjà en poste qui vont devoir contribuer aux stages des nouvelles recrues.
Le président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Jeff Begley, souhaite convenir des conditions gagnantes pour relever le défi d’accueillir adéquatement des milliers de PAB dans le réseau public.
«Ce qui est dommage, c’est que le gouvernement a procédé sans aucune discussion avec nous, déplore Jeff Begley, par voie de communiqué. Or, sur le terrain, on risque d’affronter toutes sortes d’écueils que nous aurions tous intérêt à éviter tant qu’on le peut. Par exemple, il ne faudrait pas que ça ait pour conséquence de surcharger davantage le personnel.»
Syndicat lavallois
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses du CISSS de Laval a aussi exprimé son désaccord sur ce nouveau montant forfaitaire de 5 $ par jour.
«On y précise aussi que le montant forfaitaire est versé au salarié uniquement pour la durée de leur formation pratique et sans compter le nombre de candidats qui l’accompagnent», indique le syndicat sur leurs réseaux sociaux.
Les représentants syndicaux questionnent le gouvernement d’avoir édicté par arrêt ministériel les conditions de travail entourant l’arrivée massive de PAB stagiaires.
«Le montant forfaitaire qu’offre le gouvernement aux personnes qui accompagneront les stagiaires est nettement insuffisant considérant l’ampleur que semble prendre le rôle des PAB accompagnateur de jour en jour», explique le président de la FSSS–CSN.
Les nouveaux stagiaires arriveront dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) dès les prochains jours après quelques semaines seulement de formation accélérée.
Pour poursuivre leur apprentissage, ils seront jumelés en milieu de travail avec des PAB plus expérimentés.
Port de masque obligatoire
En point de presse, le directeur national de la santé publique Horacio Arruda a déclaré qu’il «évalue très fortement la possibilité de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés du Québec.»
La mairesse de Montréal, Valerie Plante, a déjà déclaré qu’elle imposera cette mesure à partir du lundi 27 juillet.
«On fait toujours confiance à la population et on fait une approche par étapes pour que ce soit plus facile d’intégrer les nouvelles mesures à respecter, a affirmé le premier ministre François Legault, lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Jérôme. On a commencé avec le port obligatoire dans le transport en commun et on n’écarte pas la possibilité de le rendre obligatoire partout.»
Situation à Laval
Depuis 3 jours, il n’y a pas eu de nouveau décès dans la région de Laval en lien avec la COVID-19. Le bilan est désormais de 5838 personnes testées positives à la COVID-19 et 672 décès sur l’île Jésus.
En date du mardi 7 juillet, le bilan du Centre intégré de la santé et services sociaux (CISSS) de Laval a enregistré seulement trois nouveaux cas répertoriés sur son territoire.
Un total de 4975 lavallois se sont rétablis et 10 employés sont encore absents du travail à cause de la COVID-19.
Au total, 34 personnes sont toujours hospitalisées, dont encore 4 aux soins intensifs.
Il y a seulement deux CHSLD lavallois qui enregistrent des patients atteints de la COVID-19. Le CHSLD Saint-Jude a six résidents actuellement atteints et un dernier patient au CHSLD Idola-Saint-Jean.
Situation au Québec
Au Québec, il y a également eu une tendance à la baisse du nombre de cas et décès avec 9 décès supplémentaires reliés à la COVID-19, pour un total de 5590 dans la province à ce jour.
Le gouvernement recense 60 nouvelles personnes infectées pour un total de 55 997 cas. Le nombre de personnes hospitalisées diminue aussi avec un total de 347 personnes, dont 26 aux soins intensifs.