Ils ont décidé d’utiliser deux des trois jours de grève qu’ils se sont votés. La seconde journée de grève se tiendra de manière rotative sur trois jours, entre le 14 et le 30 octobre. La troisième journée reste à fixer, en fonction de l’avancement des travaux aux tables de négociation.
Des milliers d’élèves touchés
Ce sera donc 275 000 élèves, dont 45 000 de la Commission scolaire de Laval (CSDL), qui seront touchés dans 800 établissements de la région de Montréal et de Laval.
La FAE, qui regroupe huit syndicats d’enseignants, dénonce la fermeture du gouvernement Couillard à la table de négociation.
«Nous n’avons eu d’autre choix que d’utiliser ce moyen pour assurer à nos membres de meilleures conditions de travail, protéger les conditions d’apprentissage des élèves et défendre l’école publique», explique le responsable du syndicat à Laval, Sylvain Leblanc.
«Lors de la dernière négociation en 2010, nous avons signé en moins de temps. Nous croyons que le gouvernement ne veut pas négocier. Ça n’avance pas à la table de négociation. Nous en sommes à plus de 50 rencontres et les dossiers traînent», ajoute-t-il.
Incisif
Le président de la FAE, Sylvain Mallette, s’est montré un peu plus incisif en déclarant par voie de communiqué:« Il est hors de question d’accepter que nos conditions continuent de se détériorer! Le gouvernement Couillard n’est pas le seul responsable de cette grève. Les directions d’établissement ainsi que les gestionnaires des commissions scolaires et du ministère de l’Éducation, qui sont à l’origine du dépôt patronal le plus méprisant jamais présenté, portent une grande part de responsabilités dans la situation actuelle.»
Enfin, les 1150 enseignants de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier ne feront pas la grève le 30 septembre, car ils ne font pas partie de la FAE.