La récolte de 8 médailles sur une possibilité de 10 a été suffisante pour que le Club de Badminton Excellence Yonex (CBEY) mérite la toute première bannière nationale par équipe chez les moins de 23 ans (M23).Ils étaient cinq joueurs et joueuses du CBEY à représenter la ville au Haber Recreation Center. Après trois jours de compétition, aucun d’entre eux n’avait connu la défaite. En arrivant le matin des demi-finales, seulement deux matchs leurs avaient glissés entre les doigts.
En partageant 2 médailles d’or, 2 médailles d’argent et 4 médailles de bronze, l’équipe a été la plus performante dans la catégorie M23. «On avait bon espoir que l’équipe obtienne de bons résultats, a avoué l’entraîneur David Gendron. À part le simple masculin, nos athlètes étaient classés parmi les quatre premiers du tournoi.»
Malgré la récolte impressionnante, des joueurs ont vécu des déceptions. «Ma semaine a mal fini, puisque j’ai subi trois défaites en demi-finale, mais je suis contente d’être repartie avec trois médailles de bronze», a rappelé Camille Leblanc.
La bannière est une bonne victoire pour l’équipe, selon Camille Leblanc. «C’est positif de voir qu’un club comme le nôtre peut rivaliser avec tous les gros clubs privés de partout au Canada», a mentionné l’athlète de 21 ans. La lavalloise participait à ses derniers championnats canadiens dans le M23.
Premier essai
La remise de bannières est une nouveauté pour Badminton Canada. Jusqu’à présent, les joueurs recevaient des médailles ou des prix lors des compétitions. «Plutôt que des athlètes individuels qui gagnent des médailles, la bannière est gagnée en tant que collectivité, a expliqué le responsable des communications pour Badminton Canada, Mike Luck. Entraîneurs, parents, partenaires d’entraînements: beaucoup de gens participent au succès d’une équipe.»
Selon Mike Luck, la récompense, surnommée le «championnat des clubs», a été bien reçue par les joueurs. «Tout ce que tu peux gagner, qui te nomme champion ou décrit ton équipe comme la meilleure, est désirable pour toute institution sportive. Le désir d’être au sommet est au cœur de chaque athlète et, ultimement, chaque équipe», a-t-il précisé.
Les bannières sont une initiative qui pourrait mener à la création, dans les prochaines années, d’un volet par équipe.
Outre dans la catégorie M23, les bannières ont été remportées par des équipes de l’Ontario: le Mandarin Badminton Club en M15, KCBC en M17 et E-Badminton Training Center en M19.
Championnat à petit prix
Pour éviter le coût parfois élevé des compétitions, les joueurs et joueuses du CBEY se sont déplacés en voiture jusqu’en Ontario. Ce moyen de transport leur donnait une certaine liberté de déplacement. Lors d’une journée de compétition moins occupée, le groupe a fait une sortie. «Nous avons pensé aller aux chutes du Niagara, mais nous avons opté pour le centre Eaton à Toronto», a raconté Camille Leblanc.
Pour l’hébergement, les cinq athlètes ont loué une maison et partagé les autres factures. «Le plus cher a été l’hébergement, a mentionné la joueuse lavalloise. Les factures d’essence et d’épicerie, partagées entre cinq personnes, n’étaient vraiment pas coûteuses.»
Juniors
Laval était bien représenté chez les juniors également avec sept joueurs du Club Élite de Badminton Laval (CEBL). Le CEBL a voulu encourager les joueurs qui participaient au championnat en payant leur transport. Cela a permis à Hugues Laperrière et Samuel Yick Abel, qui en sont à leur dernière année chez les M19, de participer au tournoi pour la première fois.
Encadrés par David Gendron, les athlètes ont mis la main sur trois médailles de bronze en double: Catherine Plante-Gonthier en M19, Andrew Choi en M19 et Charlie Nguyen en M17.
Pour Catherine et Charlie, c’étaient les premières médailles en championnat national, ce qui augure bien pour la suite. «Ce qui était particulièrement bien cette année, c’est que beaucoup de joueurs se sont rendus loin, en quart de finale ou plus, mentionne l’entraîneur. Nous avons parfois de bons joueurs qui remportent des médailles, mais avoir une équipe entière qui performe bien, c’est rare.»
La récolte de 8 médailles sur une possibilité de 10 a été suffisante pour que le Club de Badminton Excellence Yonex (CBEY) mérite la toute première bannière nationale par équipe chez les moins de 23 ans (M23).Ils étaient cinq joueurs et joueuses du CBEY à représenter la ville au Haber Recreation Center. Après trois jours de compétition, aucun d’entre eux n’avait connu la défaite. En arrivant le matin des demi-finales, seulement deux matchs leurs avaient glissés entre les doigts.
En partageant 2 médailles d’or, 2 médailles d’argent et 4 médailles de bronze, l’équipe a été la plus performante dans la catégorie M23. «On avait bon espoir que l’équipe obtienne de bons résultats, a avoué l’entraîneur David Gendron. À part le simple masculin, nos athlètes étaient classés parmi les quatre premiers du tournoi.»
Malgré la récolte impressionnante, des joueurs ont vécu des déceptions. «Ma semaine a mal fini, puisque j’ai subi trois défaites en demi-finale, mais je suis contente d’être repartie avec trois médailles de bronze», a rappelé Camille Leblanc.
La bannière est une bonne victoire pour l’équipe, selon Camille Leblanc. «C’est positif de voir qu’un club comme le nôtre peut rivaliser avec tous les gros clubs privés de partout au Canada», a mentionné l’athlète de 21 ans. La lavalloise participait à ses derniers championnats canadiens dans le M23.
Premier essai
La remise de bannières est une nouveauté pour Badminton Canada. Jusqu’à présent, les joueurs recevaient des médailles ou des prix lors des compétitions. «Plutôt que des athlètes individuels qui gagnent des médailles, la bannière est gagnée en tant que collectivité, a expliqué le responsable des communications pour Badminton Canada, Mike Luck. Entraîneurs, parents, partenaires d’entraînements: beaucoup de gens participent au succès d’une équipe.»
Selon Mike Luck, la récompense, surnommée le «championnat des clubs», a été bien reçue par les joueurs. «Tout ce que tu peux gagner, qui te nomme champion ou décrit ton équipe comme la meilleure, est désirable pour toute institution sportive. Le désir d’être au sommet est au cœur de chaque athlète et, ultimement, chaque équipe», a-t-il précisé.
Les bannières sont une initiative qui pourrait mener à la création, dans les prochaines années, d’un volet par équipe.
Outre dans la catégorie M23, les bannières ont été remportées par des équipes de l’Ontario: le Mandarin Badminton Club en M15, KCBC en M17 et E-Badminton Training Center en M19.
Championnat à petit prix
Pour éviter le coût parfois élevé des compétitions, les joueurs et joueuses du CBEY se sont déplacés en voiture jusqu’en Ontario. Ce moyen de transport leur donnait une certaine liberté de déplacement. Lors d’une journée de compétition moins occupée, le groupe a fait une sortie. «Nous avons pensé aller aux chutes du Niagara, mais nous avons opté pour le centre Eaton à Toronto», a raconté Camille Leblanc.
Pour l’hébergement, les cinq athlètes ont loué une maison et partagé les autres factures. «Le plus cher a été l’hébergement, a mentionné la joueuse lavalloise. Les factures d’essence et d’épicerie, partagées entre cinq personnes, n’étaient vraiment pas coûteuses.»
Juniors
Laval était bien représenté chez les juniors également avec sept joueurs du Club Élite de Badminton Laval (CEBL). Le CEBL a voulu encourager les joueurs qui participaient au championnat en payant leur transport. Cela a permis à Hugues Laperrière et Samuel Yick Abel, qui en sont à leur dernière année chez les M19, de participer au tournoi pour la première fois.
Encadrés par David Gendron, les athlètes ont mis la main sur trois médailles de bronze en double: Catherine Plante-Gonthier en M19, Andrew Choi en M19 et Charlie Nguyen en M17.
Pour Catherine et Charlie, c’étaient les premières médailles en championnat national, ce qui augure bien pour la suite. «Ce qui était particulièrement bien cette année, c’est que beaucoup de joueurs se sont rendus loin, en quart de finale ou plus, mentionne l’entraîneur. Nous avons parfois de bons joueurs qui remportent des médailles, mais avoir une équipe entière qui performe bien, c’est rare.»