Ces journées de grève légale du Syndicat des professionnelles et professionnels Laval-Rive-Nord (SPPLRN), du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS) ainsi que du Syndicat des employés de soutien manuel (SCFP) perturberont les activités des établissements.
Les cours, les services de garde, les services alimentaires, le transport scolaire et adapté sont donc suspendus pour ces deux journées.
«Nous sommes désolés des inconvénients que pourrait causer cette situation. Nous invitons les parents à suivre l’évolution de ce dossier en se rendant sur le site Internet de la CSDL, sous l’onglet INFO-GRÈVE», a écrit la CSDL aux parents.
«Mépris du gouvernement»
«Alors que le gouvernement semble s’entêter à poursuivre son mépris envers les salariés du secteur public en nous proposant notamment des offres salariales bonifiées, toujours de 3 % sur cinq ans, mais réparties d’une nouvelle façon (0-1-1-1-0), au lieu d’une augmentation de 1 % par année à partir de la troisième année, nous amorçons la deuxième phase du mouvement de grève», a confié Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ.
«Ces chiffres, c’est du pareil au même. Nous sommes tannés que le gouvernement nous prenne pour des valises. On dirait qu’il essaie de faire une diversion», a-t-il enchaîné.
M. Brouillette a indiqué que ces membres devraient faire du piquetage devant les écoles pour décrier le déroulement des négociations avec le gouvernement. Le SLESS compte 4500 membres. Une réunion devant les locaux de la CSDL est d’ailleurs prévue le 17 novembre, à 10h.
«Nous sentons que la population est derrière nous. Elle veut des services. Quand le gouvernement coupe dans les services, les parents et les élèves sont les premiers touchés», a soutenu le président du SLESS.
Journée mémorable
M. Brouillette qualifie la première journée de grève du 29 octobre de mémorable. «Nous étions nombreux sur les piquets de grève et nous avons lancé un message sans équivoque au gouvernement. Nous n’accepterons pas les offres actuelles du gouvernement qui auraient un impact négatif sur nos conditions de travail et qui nous mèneraient à un appauvrissement», a-t-il conclu.