Le 27 mars, trois pompiers togolais ont été conviés à une expérience immersive des méthodes de travail nord-américaines à la caserne 2 de Chomedey.
«Ces pompiers voulaient se familiariser avec notre équipement et nos méthodes de travail, notre technique, d’expliquer Jean-François Lortie, chef aux opérations au Service de sécurité incendie de Laval (SSIL). Ils voulaient notamment connaître notre mode de communication et de gestion lors d’incendies et autres événements.»
Pour enrichir cet échange professionnel, une simulation de sauvetage sur une voiture accidentée, à l’aide des outils de désincarcération, ainsi qu’une démonstration des manœuvres avec le véhicule d’élévation ont été réalisés par l’équipe de pompiers en devoir, en compagnie de leurs invités.
Longue préparation
Cette expérience s’est déroulée en collaboration avec l’Association Canadafrique, via son président Michel Pelletier, afin d’accueillir les trois sapeurs-pompiers et le haut-commissaire du Togo au Canada.
Soulignons aussi que le tout avait été initié et organisé par un pompier du SSIL, Olivier Rodrigue.
Tout juste avant la pandémie de la COVID-19, ce dernier avait effectué un voyage en Afrique, piquant la curiosité des pompiers de là-bas, entre autres, envers le matériel d’intervention à la disposition des sapeurs lavallois.
Journée concluante
Les effectifs de pompiers togolais provenant de l’appareil militaire, ce sont donc un colonel officier en charge, un pompier-mécanicien et un pompier-médecin qui ont traversé l’Atlantique pour venir à Laval.
«De notre côté, nous étions aussi curieux de connaître la façon dont ils accomplissent notre métier au Togo, de raconter le chef Lortie. Par exemple, ils communiquent non pas par des téléphones portatifs, mais avec des cellulaires. Ç’a été une journée très enrichissante qui nous a permis de transmettre nos connaissances et qui démontre que notre métier de pompier est une fraternité qui va au-delà des frontières.»
Suite possible
L’objectif majeur de cette initiative est certes de contribuer à l’avancement des services de secours en Afrique de l’Ouest.
Parmi les avancées de cette collaboration, le SSIL serait prêt à évaluer son matériel afin de remettre tout équipement jugé désormais désuet à l’Association Canadafrique pour qu’il soit envoyé au Togo ou d’autres pays de l’Afrique australe.