Le maire Marc Demers a également tenu à exprimer sa solidarité envers le peuple belge dans une lettre acheminée à son vis-à-vis bruxellois, le bourgmestre Yvan Mayeur.
«On reste sans mot devant la révolte qui peut nous animer en de tels moments, une révolte qui n’a d’égale que la détermination avec laquelle toutes les villes et tous les pays du monde doivent s’unir pour lutter contre le terrorisme. Au nom de la Ville de Laval ainsi qu’en celui de tous les Lavallois et Lavalloises, je vous offre, Monsieur le bourgmestre, nos plus sincères condoléances et je vous prie de les transmettre à toutes les familles cruellement touchées par ces attentats», lui a notamment écrit le maire Demers.
Maison des arts
Issue d’une famille du sud-ouest de la France, Julie Doneda, responsable adjointe à la programmation de la Maison des arts et coordonnatrice du festival Petits bonheurs à Laval, a une soeur vivant à Bruxelles depuis deux ans.
À 6h30, sa mère l’a appelé pour qu’elle n’apprenne pas la nouvelle des attentats via les médias et la rassurer.
«Mon père venait lui-même de la contacter pour la prévenir que ma soeur va bien et celle-ci s’est vite manifestée sur les réseaux sociaux, a-t-elle raconté Julie Doneda. Elle est avec son conjoint à suivre les développements. Pas question de sortir. Naturellement, ils demeurent très inquiets.»
L’employée du Bureau des arts de Laval reste d’autant ébranlée que sa sœur se trouvait à Paris, le 13 novembre, quand des terroristes ont massacré 130 personnes dans des bars, salles de spectacle et au Stade de France.
Carrefour d’intercultures
tes ont massacré 130 personnes dans des bars, salles de spectacle et au Stade de France.Attachée à la direction du Carrefour d’intercultures de Laval, Carole Charvet n’avait toujours pas de nouvelles de son beau-frère qui habite la grande région de Bruxelles en fin d’avant-midi.
D’origine française, elle a un conjoint franco-belge partant tous les matins pour travailler à Toronto.
«Je regarde la situation de loin avec ce qui s’est passé en France, a mentionné Mme Charvet. La situation est troublante, d’autant plus qu’elle se produit peu après l’arrestation de Salah Abdeslam qui avait participé aux attentats de novembre, à Paris.»