Ce plan est le fruit d’une démarche collective des partenaires pour favoriser et promouvoir la sécurité alimentaire sur le territoire lavallois.
Afin de soutenir son déploiement, le CISSS accordera un soutien financier pouvant aller jusqu’à 40 000 $ pour la prochaine année. «Ce plan est un outil complémentaire à la vision et aux champs d’interventions de la Politique régionale de développement social, laquelle a été lancée conjointement avec la municipalité en juin dernier, indique Caroline Barbir, présidente-directrice générale du CISSS de Laval. Ce fonds permettra d’appuyer les initiatives en lien avec les orientations et les objectifs de ce plan.»
Les partenaires du milieu pourront présenter leurs projets en remplissant un formulaire disponible sur le site Internet du CASAL au www.securitealimentairelaval.org. La date limite pour les proposer est le 15 octobre.
Insécurité alimentaire
En 2013-2014, 6,5 % des Lavallois âgés de 12 ans et plus étaient confrontés à une insécurité alimentaire modérée ou grave liée à un revenu insuffisant. «Favoriser la sécurité alimentaire, c’est agir sur l’accès à une saine alimentation pour tous, avoue le Dr Jean-Pierre Trépanier, directeur de santé publique du CISSS de Laval. Une saine alimentation est possible dans un milieu qui permet à toute sa population, sans distinction selon le statut économique et social, de s’approvisionner, choisir, préparer et conserver des aliments permettant de développer et maintenir la santé.»
Le Dr Trépanier constate qu’il y a eu une détérioration au fil des ans, que plus de gens sont confrontés à une insécurité alimentaire. «Nous souhaitons qu’avec ce Plan, les statistiques puissent diminuer. 6,5 % cela peut paraître petit, mais ça représente plus de 23 000 personnes touchées, c’est beaucoup trop élevé.»
Partenaires mobilisés
L’automne dernier, le CISSS et la Ville ont proposé à leurs partenaires de mettre leurs expertises en commun. «Ce comité intersectoriel, initialement mis sur pied par la Direction de santé publique du CISSS en 2006, réunit des partenaires de divers milieux, mentionne le Dr Trépanier. La coordination conjointe représente un levier majeur auprès des communautés lavalloises.»
Pour sa part, le maire Marc Demers croit que la sécurité alimentaire est un enjeu majeur qui doit être porté par une diversité d’intervenants sur l’ensemble du territoire. «Le CASAL est un interlocuteur de premier ordre. Le plan d’action dévoilé permettra une plus grande cohésion et efficacité afin de favoriser l’accès à une alimentation suffisante et pour mettre en place des conditions gagnantes pour mener une vie saine.»
Priorités
Le soutien d’initiatives et d’actions concertées visant l’amélioration de l’accès aux aliments sains se situe au carrefour de deux priorités du Plan d’action régional de santé publique de Laval 2016-2020, soit la lutte contre les inégalités sociales de santé et le développement des communautés ainsi que la création d’environnements sains et sécuritaires.
Le Plan contient les objectifs suivants: promouvoir et soutenir le développement de l’agriculture urbaine; faciliter l’accessibilité physique et économique aux aliments; sensibiliser à l’enjeu de la sécurité alimentaire et du gaspillage; développer les habiletés et connaissances culinaires et bonifier le partenariat et l’arrimage.
Pour Stéphanie Cellier, directrice de l’organisme Au panier de Chomedey et membre du CASAL, ce plan d’action représente un beau défi. «Il fallait identifier les bonnes pratiques et qu’elles soient réalistes, spécifie-t-elle. C’est pour cela que notre plan a une durée de quatre ans. Il aurait été impossible de tout faire en une seule année. Nous avons déjà commencé à mettre en place des actions concrètes.»
Jardins urbains un objectif du Plan d’action
Caroline Boivin, coordonnatrice Division du développement social à la Ville, a profité du point de presse du Plan d’action du CASAL pour lancer le Cadre de référence de soutien aux initiatives de démarrage de jardins communautaires et collectifs.
«Les consultations citoyennes des dernières années ont démontré l’engouement et le besoin des Lavallois à l’égard de l’agriculture urbaine, souligne Mme Boivin. La municipalité soutiendra le démarrage et l’implantation de deux nouveaux jardins par année en fournissant des services divers et en octroyant une somme maximale de 6 000 $ par jardin aux organismes gestionnaires qui pourront produire, dans leur quartier, des légumes et des fruits frais.»
Les jardiniers intéressés devront soumettre leur demande avant le 22 septembre afin d’obtenir l’argent pour réaliser leur projet en 2018.
Laval compte 23 jardins communautaires et collectifs.
Le Cadre de référence est disponible sur le site Web de la Ville au www.laval.ca/Pages/Fr/Activites/soutien-financier-aux-organismes.aspx#jardins
Ce plan est le fruit d’une démarche collective des partenaires pour favoriser et promouvoir la sécurité alimentaire sur le territoire lavallois.
Afin de soutenir son déploiement, le CISSS accordera un soutien financier pouvant aller jusqu’à 40 000 $ pour la prochaine année. «Ce plan est un outil complémentaire à la vision et aux champs d’interventions de la Politique régionale de développement social, laquelle a été lancée conjointement avec la municipalité en juin dernier, indique Caroline Barbir, présidente-directrice générale du CISSS de Laval. Ce fonds permettra d’appuyer les initiatives en lien avec les orientations et les objectifs de ce plan.»
Les partenaires du milieu pourront présenter leurs projets en remplissant un formulaire disponible sur le site Internet du CASAL au www.securitealimentairelaval.org. La date limite pour les proposer est le 15 octobre.
Insécurité alimentaire
En 2013-2014, 6,5 % des Lavallois âgés de 12 ans et plus étaient confrontés à une insécurité alimentaire modérée ou grave liée à un revenu insuffisant. «Favoriser la sécurité alimentaire, c’est agir sur l’accès à une saine alimentation pour tous, avoue le Dr Jean-Pierre Trépanier, directeur de santé publique du CISSS de Laval. Une saine alimentation est possible dans un milieu qui permet à toute sa population, sans distinction selon le statut économique et social, de s’approvisionner, choisir, préparer et conserver des aliments permettant de développer et maintenir la santé.»
Le Dr Trépanier constate qu’il y a eu une détérioration au fil des ans, que plus de gens sont confrontés à une insécurité alimentaire. «Nous souhaitons qu’avec ce Plan, les statistiques puissent diminuer. 6,5 % cela peut paraître petit, mais ça représente plus de 23 000 personnes touchées, c’est beaucoup trop élevé.»
Partenaires mobilisés
L’automne dernier, le CISSS et la Ville ont proposé à leurs partenaires de mettre leurs expertises en commun. «Ce comité intersectoriel, initialement mis sur pied par la Direction de santé publique du CISSS en 2006, réunit des partenaires de divers milieux, mentionne le Dr Trépanier. La coordination conjointe représente un levier majeur auprès des communautés lavalloises.»
Pour sa part, le maire Marc Demers croit que la sécurité alimentaire est un enjeu majeur qui doit être porté par une diversité d’intervenants sur l’ensemble du territoire. «Le CASAL est un interlocuteur de premier ordre. Le plan d’action dévoilé permettra une plus grande cohésion et efficacité afin de favoriser l’accès à une alimentation suffisante et pour mettre en place des conditions gagnantes pour mener une vie saine.»
Priorités
Le soutien d’initiatives et d’actions concertées visant l’amélioration de l’accès aux aliments sains se situe au carrefour de deux priorités du Plan d’action régional de santé publique de Laval 2016-2020, soit la lutte contre les inégalités sociales de santé et le développement des communautés ainsi que la création d’environnements sains et sécuritaires.
Le Plan contient les objectifs suivants: promouvoir et soutenir le développement de l’agriculture urbaine; faciliter l’accessibilité physique et économique aux aliments; sensibiliser à l’enjeu de la sécurité alimentaire et du gaspillage; développer les habiletés et connaissances culinaires et bonifier le partenariat et l’arrimage.
Pour Stéphanie Cellier, directrice de l’organisme Au panier de Chomedey et membre du CASAL, ce plan d’action représente un beau défi. «Il fallait identifier les bonnes pratiques et qu’elles soient réalistes, spécifie-t-elle. C’est pour cela que notre plan a une durée de quatre ans. Il aurait été impossible de tout faire en une seule année. Nous avons déjà commencé à mettre en place des actions concrètes.»
Jardins urbains un objectif du Plan d’action
Caroline Boivin, coordonnatrice Division du développement social à la Ville, a profité du point de presse du Plan d’action du CASAL pour lancer le Cadre de référence de soutien aux initiatives de démarrage de jardins communautaires et collectifs.
«Les consultations citoyennes des dernières années ont démontré l’engouement et le besoin des Lavallois à l’égard de l’agriculture urbaine, souligne Mme Boivin. La municipalité soutiendra le démarrage et l’implantation de deux nouveaux jardins par année en fournissant des services divers et en octroyant une somme maximale de 6 000 $ par jardin aux organismes gestionnaires qui pourront produire, dans leur quartier, des légumes et des fruits frais.»
Les jardiniers intéressés devront soumettre leur demande avant le 22 septembre afin d’obtenir l’argent pour réaliser leur projet en 2018.
Laval compte 23 jardins communautaires et collectifs.
Le Cadre de référence est disponible sur le site Web de la Ville au www.laval.ca/Pages/Fr/Activites/soutien-financier-aux-organismes.aspx#jardins