Le Centre des affaires internationales de Laval Technopole (CAILT) incite de plus en plus les exportateurs lavallois à développer d’autres marchés au sud de la frontière.
Si la région de la Nouvelle-Angleterre a toujours eu la cote, notamment en raison de sa proximité, le pays de l’Oncle Sam ne se limite pas à ces six États, fait-on valoir au CAILT.
La directrice Véronique Proulx et son équipe s’apprêtent à accueillir une délégation d’acheteurs de la Pennsylvanie, de l’Arizona, de la Floride et de la Californie à l’occasion d’une journée conférence qui se tiendra au Hilton de Laval, le 30 avril.
Cette rencontre s’adresse aux gens d’affaires de tous les horizons, intéressés à transiger avec ces États.
On y posera notamment un premier jalon en vue d’une mission économique que la CAILT envisage en terre californienne, l’automne prochain.
De retour de Munich
En novembre dernier, le Centre des affaires internationales a accompagné trois sociétés lavalloises lors d’un périple en Allemagne.
«Des contrats sont en cours de signature, des partenariats sont envisagés et tous veulent poursuivre le développement sur ce marché, taillé pour eux», indique le promoteur dans un communiqué publié la semaine dernière.
Si Okiok, qui se spécialise dans des produits informatiques de sécurité, entretenait déjà des relations d’affaires avec les allemandes Siemens, Beta system et Amadeus, les lavalloises Genia photonics et TerraNova espéraient réussir une percée dans la première économie d’Europe.
En amont de cette mission économique, le CAILT avait pris soin de tisser une vingtaine de séances de maillage avec des entreprises répondant au profil de clients et partenaires d’affaires recherchés par ces trois entreprises d’ici.
Pour leur part, Genia photonics et TerraNova ont été respectivement jumelées à des leaders allemands des industries pharmaceutiques, chimiques et de la sécurité et avec des firmes de consultants en sécurité des technologies de l’information.