«Laval a fait un beau règlement, mais les boîtes de dons illégales de promoteurs privés sont toujours là», déplore Hélène House, directrice Développement des affaires et Communications à Entraide diabétique du Québec.
«Nous sommes doublement pénalisés», de renchérir son vis-à-vis à la Fondation de la déficience intellectuelle Le Support, Alain Mongrain, qui explique que seuls les organismes légitimes se sont conformés aux nouvelles règles comme celles interdisant la présence de conteneurs autour de commerces de moins de 10 000 pieds carrés, dans l’emprise publique et sur les terrains vagues.
Cible ratée
Les deux porte-parole déplorent que de fausses fondations privées s’enrichissent sans aucun scrupule en privant de fonds importants des OSBL qui, eux, se financent à même la récupération de ces vêtements usagés.
Incidemment, la Ville faisait valoir à l’automne 2015 que l’entrée en vigueur du nouveau règlement allait permettre d’«enfin protéger les sources de revenus d’OBNL qui soutiennent réellement des œuvres caritatives dédiées aux plus démunis».
Au cours des cinq dernières années, l’aide financière annuelle apportée par Le Support aux organismes qui viennent en aide aux personnes présentant une déficience intellectuelle et leur famille a chuté de 1,5 M$ à moins de 500 000 $. Une période qui coïncide avec la prolifération de ces présumées fondations, qui «ne remettent pas un sou à la communauté», précise le directeur général de la Fondation Le Support, Philippe Siebes.
Vaines dénonciations
«Quand Laval a adopté son règlement, même si on perdait beaucoup, on était contents qu’il y ait des règles claires, rappelle M. Mongrain, dont le nombre de boîtes implantées à Laval a fondu de moitié. Mais encore faut-il que tous s’y soumettent et qu’on mette fin à la concurrence déloyale.»
L’entretien se déroule à l’angle des boulevards de la Concorde et Goineau, dans Pont-Viau, où est implantée illégalement une boîte de dons métallique identifiée au nom de Récupération Karimou. L’entreprise, qui s’y est installée à l’été, n’a pas retourné notre appel.
Des cas comme celui-là, Entraide diabétique du Québec en a répertorié plus d’une trentaine sur le territoire lavallois depuis le printemps, tous ayant été portés à l’attention du Service de l’urbanisme, affirme Mme House.
Malgré ses plaintes répétées, les boîtes sont toujours-là, a-t-elle pu constater lors d’une tournée effectuée à la mi-octobre.
Le Courrier Laval a informé la direction des Communications de la Ville de la nature de ces allégations le 20 décembre au matin afin de les valider et de témoigner de sa version des faits, en vain.
Au moment de mettre en ligne, trois jours plus tard, la Ville n’avait toujours pas réagi.
«Laval a fait un beau règlement, mais les boîtes de dons illégales de promoteurs privés sont toujours là», déplore Hélène House, directrice Développement des affaires et Communications à Entraide diabétique du Québec.
«Nous sommes doublement pénalisés», de renchérir son vis-à-vis à la Fondation de la déficience intellectuelle Le Support, Alain Mongrain, qui explique que seuls les organismes légitimes se sont conformés aux nouvelles règles comme celles interdisant la présence de conteneurs autour de commerces de moins de 10 000 pieds carrés, dans l’emprise publique et sur les terrains vagues.
Cible ratée
Les deux porte-parole déplorent que de fausses fondations privées s’enrichissent sans aucun scrupule en privant de fonds importants des OSBL qui, eux, se financent à même la récupération de ces vêtements usagés.
Incidemment, la Ville faisait valoir à l’automne 2015 que l’entrée en vigueur du nouveau règlement allait permettre d’«enfin protéger les sources de revenus d’OBNL qui soutiennent réellement des œuvres caritatives dédiées aux plus démunis».
Au cours des cinq dernières années, l’aide financière annuelle apportée par Le Support aux organismes qui viennent en aide aux personnes présentant une déficience intellectuelle et leur famille a chuté de 1,5 M$ à moins de 500 000 $. Une période qui coïncide avec la prolifération de ces présumées fondations, qui «ne remettent pas un sou à la communauté», précise le directeur général de la Fondation Le Support, Philippe Siebes.
Vaines dénonciations
«Quand Laval a adopté son règlement, même si on perdait beaucoup, on était contents qu’il y ait des règles claires, rappelle M. Mongrain, dont le nombre de boîtes implantées à Laval a fondu de moitié. Mais encore faut-il que tous s’y soumettent et qu’on mette fin à la concurrence déloyale.»
L’entretien se déroule à l’angle des boulevards de la Concorde et Goineau, dans Pont-Viau, où est implantée illégalement une boîte de dons métallique identifiée au nom de Récupération Karimou. L’entreprise, qui s’y est installée à l’été, n’a pas retourné notre appel.
Des cas comme celui-là, Entraide diabétique du Québec en a répertorié plus d’une trentaine sur le territoire lavallois depuis le printemps, tous ayant été portés à l’attention du Service de l’urbanisme, affirme Mme House.
Malgré ses plaintes répétées, les boîtes sont toujours-là, a-t-elle pu constater lors d’une tournée effectuée à la mi-octobre.
Le Courrier Laval a informé la direction des Communications de la Ville de la nature de ces allégations le 20 décembre au matin afin de les valider et de témoigner de sa version des faits, en vain.
Au moment de mettre en ligne, trois jours plus tard, la Ville n’avait toujours pas réagi.