La scène s’est déroulée dans la matinée du 22 décembre par un froid glacial fort différent du climat de Dubaï qu’ils ont quitté il y a cinq ans pour venir s’établir à Laval.
Une bonne partie des 32 policiers de l’équipe no. 2 était présente, appuyée par le chef de la Police de Laval, un Pierre Brochet fier de ses femmes et hommes. Depuis une semaine, ces derniers ont réussi à mobiliser collègues policiers et pompiers, amis, familles, commerçants et citoyens.
Dans ce laps de temps, ils ont réussi à obtenir trois lits, dont deux d’enfants, une commode, deux causeuses, des sets de cuisine et salon complet, quatre appareils électroménagers, des vêtements, jouets neufs, toutous, ainsi que d’importants certificats d’achat pour de la nourriture et du matériel complémentaire.
«Après l’incendie, je ne voulais pas pleurer et dire que nous avions tout perdu, afin que personne ne se sente mal, de raconter Sanae Essah, la maman de deux garçons âgés de cinq et un an. L’important, c’est que mon mari et mes enfants étaient toujours vivants. Et là, vous me faites réaliser un rêve auquel je ne croyais pas. Merci beaucoup pour toute ma famille.»
Dîner d’équipe et bénévolat
À l’origine de ce geste de générosité inusité se trouve de bonnes intentions énoncées par hasard et qui ont pris une ampleur insoupçonnée lors d’un traditionnel dîner d’équipe, il y a 10 jours.
«J’ai dit tout haut que cette année, je voulais montrer l’envers de la médaille de Noël à mes gars, leur dire qu’il est important d’aider les gens qui n’ont pas leur chance, commence le sergent Alain Ouellet qui a coordonné cette bonne action spontanée. Les autres ont embarqué dans mon idée.»
Après avoir contacté quelques organismes, pensant d’abord distribuer des paniers de Noël, les policiers portent l’oreille aux responsables d’Urgence Sociale Laval qui leur parle de cette famille.
«Mme Essah allaitait son bébé quand elle a senti de la fumée et entendu des vitres se briser, le 22 novembre, à 4h du matin, continue l’officier Ouellet qui travaille à Laval depuis 15 ans. C’est elle qui a réveillé son mari pour ensuite aller cogner aux portes de ses voisins et les réveiller. Nous sommes allés les rencontrer le 14 décembre dans le petit logement de Chomedey qu’on leur prêtait.»
«Sur place, nous avons vu que leurs besoins dépassaient largement un panier de Noël, de poursuivre l’agent Benoît Godin, en poste depuis neuf ans à Laval. Ils n’avaient plus rien. La dame nous a prévenus qu’ils avaient trouvé un nouvel endroit, tenant à déménager pour libérer le logement prêté dont une autre famille pouvait avoir besoin. Ces gens sont débrouillards et altruistes. Ils pensent constamment aux autres.»
Rapidement, l’équipe no. 2 a décidé de s’investir à fond pour aider les El-Kasichi-Essah.
Une famille venant de perdre son père âgé a offert plusieurs de ses meubles. Une citoyenne n’ayant plus besoin de ses causeuses était aussi heureuse d’aider des gens dans le besoin. Des commerces tels J.C. Perreault, Walmart, Barbies, Adonis, Toys’R’Us et Canadian Tire ont également embarqué dans l’aventure.
«Je suis ravie d’être venue au Canada, de souligner Sanae Essah après avoir jeté un coup d’œil plus attentif à son nouveau foyer aménagé. Nous sommes allés dans bien des pays et savons que jamais cela ne serait arrivé ailleurs. Ces policiers m’avaient dit qu’ils allaient essayer leur maximum pour nous aider. Ils ont fait plus que le maximum! Je leur suis infiniment reconnaissante.»
La scène s’est déroulée dans la matinée du 22 décembre par un froid glacial fort différent du climat de Dubaï qu’ils ont quitté il y a cinq ans pour venir s’établir à Laval.
Une bonne partie des 32 policiers de l’équipe no. 2 était présente, appuyée par le chef de la Police de Laval, un Pierre Brochet fier de ses femmes et hommes. Depuis une semaine, ces derniers ont réussi à mobiliser collègues policiers et pompiers, amis, familles, commerçants et citoyens.
Dans ce laps de temps, ils ont réussi à obtenir trois lits, dont deux d’enfants, une commode, deux causeuses, des sets de cuisine et salon complet, quatre appareils électroménagers, des vêtements, jouets neufs, toutous, ainsi que d’importants certificats d’achat pour de la nourriture et du matériel complémentaire.
«Après l’incendie, je ne voulais pas pleurer et dire que nous avions tout perdu, afin que personne ne se sente mal, de raconter Sanae Essah, la maman de deux garçons âgés de cinq et un an. L’important, c’est que mon mari et mes enfants étaient toujours vivants. Et là, vous me faites réaliser un rêve auquel je ne croyais pas. Merci beaucoup pour toute ma famille.»
Dîner d’équipe et bénévolat
À l’origine de ce geste de générosité inusité se trouve de bonnes intentions énoncées par hasard et qui ont pris une ampleur insoupçonnée lors d’un traditionnel dîner d’équipe, il y a 10 jours.
«J’ai dit tout haut que cette année, je voulais montrer l’envers de la médaille de Noël à mes gars, leur dire qu’il est important d’aider les gens qui n’ont pas leur chance, commence le sergent Alain Ouellet qui a coordonné cette bonne action spontanée. Les autres ont embarqué dans mon idée.»
Après avoir contacté quelques organismes, pensant d’abord distribuer des paniers de Noël, les policiers portent l’oreille aux responsables d’Urgence Sociale Laval qui leur parle de cette famille.
«Mme Essah allaitait son bébé quand elle a senti de la fumée et entendu des vitres se briser, le 22 novembre, à 4h du matin, continue l’officier Ouellet qui travaille à Laval depuis 15 ans. C’est elle qui a réveillé son mari pour ensuite aller cogner aux portes de ses voisins et les réveiller. Nous sommes allés les rencontrer le 14 décembre dans le petit logement de Chomedey qu’on leur prêtait.»
«Sur place, nous avons vu que leurs besoins dépassaient largement un panier de Noël, de poursuivre l’agent Benoît Godin, en poste depuis neuf ans à Laval. Ils n’avaient plus rien. La dame nous a prévenus qu’ils avaient trouvé un nouvel endroit, tenant à déménager pour libérer le logement prêté dont une autre famille pouvait avoir besoin. Ces gens sont débrouillards et altruistes. Ils pensent constamment aux autres.»
Rapidement, l’équipe no. 2 a décidé de s’investir à fond pour aider les El-Kasichi-Essah.
Une famille venant de perdre son père âgé a offert plusieurs de ses meubles. Une citoyenne n’ayant plus besoin de ses causeuses était aussi heureuse d’aider des gens dans le besoin. Des commerces tels J.C. Perreault, Walmart, Barbies, Adonis, Toys’R’Us et Canadian Tire ont également embarqué dans l’aventure.
«Je suis ravie d’être venue au Canada, de souligner Sanae Essah après avoir jeté un coup d’œil plus attentif à son nouveau foyer aménagé. Nous sommes allés dans bien des pays et savons que jamais cela ne serait arrivé ailleurs. Ces policiers m’avaient dit qu’ils allaient essayer leur maximum pour nous aider. Ils ont fait plus que le maximum! Je leur suis infiniment reconnaissante.»