Conscient de l’envergure que représente cet événement, Marc Demers juge que des infrastructures sportives de qualité devront être à la disposition des 3500 athlètes qui débarqueront à Laval pour dix jours. Ainsi, de l’argent sera investi pour mettre à niveau les installations actuelles et pour en construire d’autres. (nicolas.dupont@2M.Media)
«Nous comptons faire le réaménagement de plusieurs parcs et piscines pour les rendre à la hauteur des critères des Jeux du Québec, a affirmé le maire. Mais, il faudra également concevoir des terrains de volley-ball sur certaines berges, ainsi que donner une cure de rajeunissement aux pistes d’athlétisme.»
En ce sens, M. Demers souligne qu’une entente est déjà survenue pour injecter de l’argent sur des terrains appartenant à la Commission scolaire.
«Nous voulons que les installations servent à long terme, pas seulement pendant les Jeux du Québec; il n’y aura pas d’éléphants blancs», a insisté celui-ci.
Au-delà des enjeux financiers, Marc Demers espère que la communauté lavalloise sera mobilisée au maximum pendant ces Jeux.
«C’est tellement un signal fort sur des valeurs comme les saines habitudes de vie. Il sera impératif de mettre en évidence nos athlètes, enfants, entraîneurs et bénévoles.»
Élan de nostalgie
Marc Demers raconte qu’au début des années 1970, il faisait partie de l’équipe de directeurs fondateurs de la mission Laval pour les Jeux du Québec.
Lorsque l’occasion d’amener cette compétition provinciale à Laval s’est présentée, il s’est rappelé de bons moments et donné le mandat de ne pas rater son coup.
«J’ai ajouté mon petit grain de sel, a-t-il avoué. Notre dossier était étoffé et je suis convaincu qu’avec l’équipe en place, on saura en faire un grand succès pour le bénéfice des athlètes qui viendront compétitionner.
Le début d’une grande aventure
Parlant d’équipe, M. Demers et la députée de Mille-Îles, Francine Charbonneau, ont présenté le comité organisateur de Laval 2020. Le tout a été dévoilé le 19 juin au cours d’une conférence de presse.
La direction générale du comité organisateur a été confiée à Marc DeBlois, anciennement du Cosmodôme, alors que le président du conseil d’administration sera Yves Carignan, membre de la direction du Collège Montmorency.
Le Cégep sera d’ailleurs un partenaire très important durant l’événement puisque la centrale administrative y sera installée pendant dix jours.
«Une Finale des Jeux du Québec, c’est avant tout pour les athlètes de 12 à 17 ans, a soutenu M. Carignan. En s’inspirant des meilleures pratiques mises en place par tous les comités organisateurs précédents, l’un de nos objectifs sera de travailler avec les jeunes et pour les jeunes.»
Des retombées importantes
Pendant les Jeux, les différents hôtels de Laval seront mis à profit puisqu’ils accueilleront les entraîneurs, représentants des équipes et parents de 19 régions du Québec.
«Je m’attends à des taux d’occupation inégalés de nos hôtels, a dit le maire, relatant au passage que ce taux est déjà le plus élevé au Québec. Les gens vont vouloir être à Laval et on se fera un devoir de bien les accueillir.»
Partout à Laval
Bien qu’une centralisation se fera autour du Collège Montmorency et Cosmodôme où seront principalement hébergés les athlètes, les quatre coins de Laval accueilleront des événements.
«De Saint-François à Sainte-Dorothée, en passant par la nouvelle plage de Laval-Ouest, il y aura des compétitions partout et la STL sera mise à contribution pour le déplacement des jeunes. Nous travaillons depuis déjà deux ans à cette planification», a conclu le maire Demers.
Rappelons que c’est en décembre que la région de Laval s’est vue octroyer la 55e Finale des Jeux du Québec par SPORTSQUÉBEC. Plus de 3000 bénévoles seront nécessaires. Les gens intéressés peuvent s’inscrire au www.2020.laval.ca.