Des élèves, Dompteurs de mots. C’est le titre que se sont donné 80 écoliers de 6e année de l’école L’Aquarelle, en publiant un recueil de textes éponymes.
Avec l’aide de leurs enseignants et de l’écrivain lavallois, François Tardif, ils ont écrit chacun un récit, d’environ une page, à partir d’une histoire qui leur était vraiment arrivée.
«Au départ, tout cela a très bien été reçu par tous. Au milieu, il y a eu des découragements. Ils sont passés par des chemins tortueux et ont accompli un travail ardu, mais au bout du compte, ils ont éprouvé une très grande fierté d’avoir écrit un vrai livre», affirme l’enseignant, Marc-André Barette.
François Tardif
Les quatre enseignants de 6e année ont invité l’auteur François Tardif en octobre pour donner un atelier d’écriture.
«Il nous a aidés à démarrer notre histoire. Il a aussi donné beaucoup de trucs aux élèves pour décrire des lieux en utilisant les cinq sens et rendre les dialogues vivants», indique M. Barette.
Lancement de livre
Pour le lancement de leur livre Les Dompteurs de mots, le 2 juin, les jeunes ont préparé une mise en scène devant l’école, avec la complicité de leur enseignant d’éducation physique.
«C’était génial ! Tous les élèves étaient en avant de l’école. Dans une gigantesque structure métallique, ils faisaient des numéros, car la thématique de cette année à L’Aquarelle, c’est le cirque – d’où le titre du recueil. D’autres accueillaient les parents en faisant de l’unicycle», poursuit l’enseignant.
Dans le gymnase de l’école, chaque écolier avait accroché au mur un passage de son histoire. Les parents ont pu déambuler dans la salle et lire ainsi des extraits du livre.
Une belle expérience
«L’expérience a été très concluante. L’intérêt de nombreux élèves face à l’écriture a beaucoup grandi. Certains me disent: “ Quand est-ce qu’on réécrit ? ” Ils ont appris à aimer l’écriture», dit M. Barette. Au total, 450 recueils ont été édités. Plusieurs exemplaires seront bientôt déposés dans les bibliothèques municipales.
«Il y a de fortes chances que l’on retravaille avec M. Tardif, peut-être dès l’année prochaine, sous la forme d’ateliers d’écriture», conclut M. Barette.