Cette fête s’est déployée autour de cloches de béton aménagées en pleine rue à la hauteur de la coopérative d’habitation Bois Ellen. Un peu plus au nord, d’autres cloches bloquent également l’accès aux rues Odette-Oligny et Claude-Mélançon, mettant ainsi un terme à la circulation de transit en redirigeant le trafic sur le boulevard Laval via le boulevard du Souvenir.
L’implantation de ces imposantes entraves, le 29 septembre, a permis au quartier de retrouver sa douce quiétude d’antan.
«On peut maintenant sortir prendre une marche avec le bébé», s’est réjoui André Verdon, qui habite la rue Claude-Mélançon. Jusque-là, il était contraint à mettre la poussette dans le coffre de sa voiture et se rendre dans un secteur voisin pour sa promenade quotidienne.
Problèmes aigus
Si la vitesse a toujours été problématique sur la rue Robert-Élie, les tours d’habitation qui se sont mises à y pousser comme des champignons au début 2010 ont contribué à exacerber le problème, qui s’est rapidement étendu aux rues voisines.
À ces centaines de nouveaux résidents s’ajoutaient les automobilistes créatifs, désireux de court-circuiter la congestion sur le boulevard Laval, gonflant ainsi la densité de trafic sur ces petites rues au détriment de la sécurité des familles qui y habitent.
Si bien qu’une trentaine d’accidents y auraient été recensés ces deux dernières années, principalement sur Robert-Élie.
«Ç’était comme une autoroute», soutient Kevin Reza-Norozy, qui y réside depuis 12 ans.
«Le soir et la nuit, les jeunes prenaient la rue Robert-Élie pour une piste de course», de renchérir Stéphane Léveillée, un voisin dont la résidence borde la portion comprise entre les deux courbes qui ondulent la rue Robert-Élie.
Une 5e cloche nécessaire
Malgré la présence de quatre cloches bloquant l’accès, il s’en est trouvé dans les premiers jours pour enjamber le trottoir et se faufiler entre le dernier bloc de ciment et la borne-fontaine, ajoute M. Léveillée. «La Ville est venue installer une 5e cloche [le 5 octobre]», poursuit celui qui avait déposé une pétition de 147 noms à l’été 2016 après qu’un chauffard eut complètement détruit la voiture que ses parents avaient garée en bordure de la rue Robert-Élie.
Quasi-unanimité
Selon le conseiller municipal Pierre Anthian, qui était de la fête, cette mesure a réussi à rallier la quasi-totalité des 442 citoyens qu’il a personnellement rencontrés, dit-il, le premier week-end de juillet pour leur expliquer les changements à venir.
À l’exception de 5 ou 6 personnes, tous ces occupants de maisons unifamiliales s’en réjouissaient. «C’était devenu invivable. Des gens empêchaient leurs enfants d’aller jouer dehors», rappelle l’élu de Laval-des-Rapides, insistant sur l’absence de trottoirs dans le voisinage.
Enfin, parmi les résidents qui trinquaient, samedi, à la réappropriation de leur rue, Mme Claude Locas et Gianni Scalzo qui avaient également alerté le conseil municipal en 2015 et 2017.
Cette fête s’est déployée autour de cloches de béton aménagées en pleine rue à la hauteur de la coopérative d’habitation Bois Ellen. Un peu plus au nord, d’autres cloches bloquent également l’accès aux rues Odette-Oligny et Claude-Mélançon, mettant ainsi un terme à la circulation de transit en redirigeant le trafic sur le boulevard Laval via le boulevard du Souvenir.
L’implantation de ces imposantes entraves, le 29 septembre, a permis au quartier de retrouver sa douce quiétude d’antan.
«On peut maintenant sortir prendre une marche avec le bébé», s’est réjoui André Verdon, qui habite la rue Claude-Mélançon. Jusque-là, il était contraint à mettre la poussette dans le coffre de sa voiture et se rendre dans un secteur voisin pour sa promenade quotidienne.
Problèmes aigus
Si la vitesse a toujours été problématique sur la rue Robert-Élie, les tours d’habitation qui se sont mises à y pousser comme des champignons au début 2010 ont contribué à exacerber le problème, qui s’est rapidement étendu aux rues voisines.
À ces centaines de nouveaux résidents s’ajoutaient les automobilistes créatifs, désireux de court-circuiter la congestion sur le boulevard Laval, gonflant ainsi la densité de trafic sur ces petites rues au détriment de la sécurité des familles qui y habitent.
Si bien qu’une trentaine d’accidents y auraient été recensés ces deux dernières années, principalement sur Robert-Élie.
«Ç’était comme une autoroute», soutient Kevin Reza-Norozy, qui y réside depuis 12 ans.
«Le soir et la nuit, les jeunes prenaient la rue Robert-Élie pour une piste de course», de renchérir Stéphane Léveillée, un voisin dont la résidence borde la portion comprise entre les deux courbes qui ondulent la rue Robert-Élie.
Une 5e cloche nécessaire
Malgré la présence de quatre cloches bloquant l’accès, il s’en est trouvé dans les premiers jours pour enjamber le trottoir et se faufiler entre le dernier bloc de ciment et la borne-fontaine, ajoute M. Léveillée. «La Ville est venue installer une 5e cloche [le 5 octobre]», poursuit celui qui avait déposé une pétition de 147 noms à l’été 2016 après qu’un chauffard eut complètement détruit la voiture que ses parents avaient garée en bordure de la rue Robert-Élie.
Quasi-unanimité
Selon le conseiller municipal Pierre Anthian, qui était de la fête, cette mesure a réussi à rallier la quasi-totalité des 442 citoyens qu’il a personnellement rencontrés, dit-il, le premier week-end de juillet pour leur expliquer les changements à venir.
À l’exception de 5 ou 6 personnes, tous ces occupants de maisons unifamiliales s’en réjouissaient. «C’était devenu invivable. Des gens empêchaient leurs enfants d’aller jouer dehors», rappelle l’élu de Laval-des-Rapides, insistant sur l’absence de trottoirs dans le voisinage.
Enfin, parmi les résidents qui trinquaient, samedi, à la réappropriation de leur rue, Mme Claude Locas et Gianni Scalzo qui avaient également alerté le conseil municipal en 2015 et 2017.