Ce constat qui frappe l’imaginaire est celui de Benoît Durand, un des propriétaires de la tour d’habitation de 16 étages située au 3720, boul. Saint-Elzéar, à Chomedey.
Celui-ci comptait parmi la centaine de citoyens qui s’étaient déplacés à la rencontre d’information, le 30 août, sur l’avancement des travaux de construction du boulevard Saint-Elzéar, dans sa portion comprise entre les boulevards Curé-Labelle et Chomedey.
Cet ancien rang est en chantier depuis 2012, alors qu’on mettra 42 mois pour construire le pont Champlain et moins de 60 mois pour l’échangeur Turcot, a fait remarquer M. Durand sur un ton posé lors de sa première de trois interventions. «J’espère que la Ville de Laval va prendre action et tirer des leçons pour plus que ça ne se reproduise.»
Plusieurs copropriétaires des tours du Quintessence ont manifesté leurs inquiétudes quant à la sécurité aux abords du boulevard, déplorant notamment l’absence d’éclairage et de trottoirs.
«On n’a plus de patience […] Sortez-nous du champ!» a lancé sous des applaudissements nourris Daniel Delorme, un copropriétaire de la tour des Condos Lumière, située au 3665, boulevard Saint-Elzéar.
«C’est un des chantiers, sinon le chantier qui m’a généré les plus grandes frustrations et je me contiens ici ce soir par respect pour Hydro-Québec, avait reconnu plus tôt le maire Marc Demers. Si j’avais eu le choix, j’aurais fait avancer [celui de] Saint-Elzéar avant bien d’autres chantiers.»
Rappel des faits
En début de soirée, le chef de division – Relations avec le milieu au Service de l’ingénierie, Philippe Guilbeault, avait expliqué que la Ville était notamment à la merci d’Hydro-Québec depuis le virage à 180 degré pris en 2012 par l’administration municipale du temps.
Avec l’arrivée du projet d’habitation haut de gamme du Quintessence, le choix politique a été d’enfouir les réseaux de distribution électrique et de télécommunications, ce qui a eu pour effet de paralyser les travaux alors en cours jusqu’à ce les compagnies d’utilité publiques aient terminé les leurs.
La bonne nouvelle, c’est que le démantèlement des lignes et poteaux d’Hydro-Québec et des réseaux aériens des entreprises de télécoms sera chose du passé à la fin du mois.
Silence radio
Le reproche qui revenait le plus souvent de la part des résidents affectés par le chantier tournait autour de l’absence de retour d’appels et de courriels autant des fonctionnaires, des élus que du bureau du maire.
«Jusqu’à ce soir [30 août], c’était silence radio, a déploré M. Durand à sa seconde intervention au micro. La moindre des choses aurait été de nous tenir informés des difficultés que vous rencontriez, de ce qui se faisait.»
Une autre résidente du Quintessence a insisté sur l’importance de communiquer et faire circuler l’information. «J’enseigne la gestion du changement à HEC Montréal et c’est une des premières choses qu’on enseigne. On comprend les contraintes auxquelles vous êtes exposés; on ne vous demande pas l’impossible.»
Elle a souhaité que la Ville corrige rapidement le tir afin d’assurer un suivi auprès des résidents, d’autant si de nouveaux délais devaient s’ajouter aux échéanciers présentés en ouverture d’assemblée.
«On comprend votre frustration, je la partage et vous avez raison», a fait part le maire Demers.
Avant Noël
Dès la mi-septembre, les travaux d’infrastructures de rue, de trottoirs, de bordure et de pavage reprendront, a affirmé M. Guilbeault. Même qu’une vingtaine de lampadaires devraient être installés ce mois-ci.
«La géométrie demeure sensiblement la même que ce qui avait été prévu au départ, soit deux voies de circulation avec des voies de refuge à certaines intersections, un mail central gazonné, un trottoir dans chacune des directions et une piste cyclable côté nord.»
Avant la première neige, le nouveau boulevard Saint-Elzéar sera asphalté, a assuré le porte-parole de la Ville.
2018
En 2018, soit huit ans après la mise en terre des conduites d’égout et d’aqueduc qui avait lancé le chantier, le boulevard devrait être enfin terminé avec l’implantation de cinq feux de circulation prévus à l’angle de Chomedey, de l’entrée du marché public 440, d’Elsa-Triolet, de Joachim du Belley et du boulevard Curé-Labelle.
Ce constat qui frappe l’imaginaire est celui de Benoît Durand, un des propriétaires de la tour d’habitation de 16 étages située au 3720, boul. Saint-Elzéar, à Chomedey.
Celui-ci comptait parmi la centaine de citoyens qui s’étaient déplacés à la rencontre d’information, le 30 août, sur l’avancement des travaux de construction du boulevard Saint-Elzéar, dans sa portion comprise entre les boulevards Curé-Labelle et Chomedey.
Cet ancien rang est en chantier depuis 2012, alors qu’on mettra 42 mois pour construire le pont Champlain et moins de 60 mois pour l’échangeur Turcot, a fait remarquer M. Durand sur un ton posé lors de sa première de trois interventions. «J’espère que la Ville de Laval va prendre action et tirer des leçons pour plus que ça ne se reproduise.»
Plusieurs copropriétaires des tours du Quintessence ont manifesté leurs inquiétudes quant à la sécurité aux abords du boulevard, déplorant notamment l’absence d’éclairage et de trottoirs.
«On n’a plus de patience […] Sortez-nous du champ!» a lancé sous des applaudissements nourris Daniel Delorme, un copropriétaire de la tour des Condos Lumière, située au 3665, boulevard Saint-Elzéar.
«C’est un des chantiers, sinon le chantier qui m’a généré les plus grandes frustrations et je me contiens ici ce soir par respect pour Hydro-Québec, avait reconnu plus tôt le maire Marc Demers. Si j’avais eu le choix, j’aurais fait avancer [celui de] Saint-Elzéar avant bien d’autres chantiers.»
Rappel des faits
En début de soirée, le chef de division – Relations avec le milieu au Service de l’ingénierie, Philippe Guilbeault, avait expliqué que la Ville était notamment à la merci d’Hydro-Québec depuis le virage à 180 degré pris en 2012 par l’administration municipale du temps.
Avec l’arrivée du projet d’habitation haut de gamme du Quintessence, le choix politique a été d’enfouir les réseaux de distribution électrique et de télécommunications, ce qui a eu pour effet de paralyser les travaux alors en cours jusqu’à ce les compagnies d’utilité publiques aient terminé les leurs.
La bonne nouvelle, c’est que le démantèlement des lignes et poteaux d’Hydro-Québec et des réseaux aériens des entreprises de télécoms sera chose du passé à la fin du mois.
Silence radio
Le reproche qui revenait le plus souvent de la part des résidents affectés par le chantier tournait autour de l’absence de retour d’appels et de courriels autant des fonctionnaires, des élus que du bureau du maire.
«Jusqu’à ce soir [30 août], c’était silence radio, a déploré M. Durand à sa seconde intervention au micro. La moindre des choses aurait été de nous tenir informés des difficultés que vous rencontriez, de ce qui se faisait.»
Une autre résidente du Quintessence a insisté sur l’importance de communiquer et faire circuler l’information. «J’enseigne la gestion du changement à HEC Montréal et c’est une des premières choses qu’on enseigne. On comprend les contraintes auxquelles vous êtes exposés; on ne vous demande pas l’impossible.»
Elle a souhaité que la Ville corrige rapidement le tir afin d’assurer un suivi auprès des résidents, d’autant si de nouveaux délais devaient s’ajouter aux échéanciers présentés en ouverture d’assemblée.
«On comprend votre frustration, je la partage et vous avez raison», a fait part le maire Demers.
Avant Noël
Dès la mi-septembre, les travaux d’infrastructures de rue, de trottoirs, de bordure et de pavage reprendront, a affirmé M. Guilbeault. Même qu’une vingtaine de lampadaires devraient être installés ce mois-ci.
«La géométrie demeure sensiblement la même que ce qui avait été prévu au départ, soit deux voies de circulation avec des voies de refuge à certaines intersections, un mail central gazonné, un trottoir dans chacune des directions et une piste cyclable côté nord.»
Avant la première neige, le nouveau boulevard Saint-Elzéar sera asphalté, a assuré le porte-parole de la Ville.
2018
En 2018, soit huit ans après la mise en terre des conduites d’égout et d’aqueduc qui avait lancé le chantier, le boulevard devrait être enfin terminé avec l’implantation de cinq feux de circulation prévus à l’angle de Chomedey, de l’entrée du marché public 440, d’Elsa-Triolet, de Joachim du Belley et du boulevard Curé-Labelle.