Dès les premières interventions de la période de questions, les deux principales craintes des citoyens ne faisaient aucun doute: l’alourdissement de la circulation et consommation en eau potable, ainsi que de sérieux doutes sur la vocation «personnes âgées» de cette tour d’habitation.
Quelques-uns des citoyens ayant rencontré des employés ou responsables de Jadco (promoteur de la construction), tenaient le même discours à propos des informations données par ceux-ci: pas de services particuliers sont prévus pour des personnes à mobilité réduite et il ne s’agit pas là d’une résidence pour personnes âgées.
Pourtant, les quatre spécialistes de l’urbanisme ont répété ad nauseam que le permis émis était clair à ce sujet. La future construction devra offrir les services d’usage de ce type d’habitation, soit buanderie, cafétéria et soins médicaux.
«Arrêtez de jouer à l’autruche! s’est exclamé Christian Brassard, un copropriétaire au Maritime. Le projet qui est en train de se faire n’est pas celui qui apparaît sur les plans et devis.»
«On n’est pas à l’abri qu’ils nous content des menteries», a notamment répondu Jean-François Boivin, chef de Division information, permis et inspection à l’urbanisme.
Contexte et suivi
En début de rencontre, Luc Paquet, directeur du Service de l’urbanisme, avait d’abord exposé les divers règlements municipaux de zonage et la chronologie des événements entourant la délivrance du permis de cette tour d’habitation pour personnes âgées qui comprendra 26 étages et 210 unités en bordure de la rivière des Prairies.
On sait qu’après avoir jonglé avec une première ébauche de schéma d’aménagement et de développement révisé (SADR) qui limiterait les hauteurs à 6 étages (avril 2016), l’analyse de mémoires a mené au dépôt d’une résolution annonçant l’intention de limiter les hauteurs d’immeubles (juin 2016), ce qui a été confirmé par un règlement temporaire (mars 2017) excluant tout projet immobilier excédant 15 étages dans certaines zones dont celle visée par le projet Équinoxe.
Toutefois, la demande de permis du promoteur Construction Jadco a été déposée en décembre 2016 avant l’adoption dudit règlement temporaire. En mai dernier, on a accordé la permission de démolition d’une maison unifamiliale, de branchement et construction. Les plans montrent également que 220 cases de stationnement, dont 14 extérieures, feront partie de l’ensemble.
À la séance du conseil municipal du 4 juillet, une dizaine de résidents du complexe Le Maritime avait déjà fait savoir son mécontentement, le maire Demers s’engageant à les rencontrer sous peu. Ce sont 150 lettres qui ont été envoyées aux résidents d’un périmètre de 100 mètres autour du futur Équinoxe.
«En ce moment, on n’a pas d’assise juridique, a notamment déclaré le maire Demers. S’ils ne se servent pas de l’endroit pour la vocation prévue, on pourra intervenir. On connaît l’orientation de nos citoyens qui est aussi celle qu’on veut prendre. Dès qu’on a pu agir, on a pris une mesure spéciale après avoir fait le choix de consulter les gens. On suit ce projet de très près après l’avoir visité et examiné sous tous les angles.»
«On n’est pas ici pour critiquer, mais pour collaborer et arriver à un accord équitable», a continué Louise Labrie, une citoyenne possédant l’expérience des grands chantiers immobiliers, alors qu’une voisine venait d’assurer le maire qu’elle était prête à se rendre jusqu’en Cour suprême pour témoigner dans ce dossier.
Depuis mai, neuf visites d’inspection ont été effectuées sur le site, le tout demeurant conforme jusqu’ici. La Ville assure qu’un suivi serré du chantier va se poursuivre.
Dès les premières interventions de la période de questions, les deux principales craintes des citoyens ne faisaient aucun doute: l’alourdissement de la circulation et consommation en eau potable, ainsi que de sérieux doutes sur la vocation «personnes âgées» de cette tour d’habitation.
Quelques-uns des citoyens ayant rencontré des employés ou responsables de Jadco (promoteur de la construction), tenaient le même discours à propos des informations données par ceux-ci: pas de services particuliers sont prévus pour des personnes à mobilité réduite et il ne s’agit pas là d’une résidence pour personnes âgées.
Pourtant, les quatre spécialistes de l’urbanisme ont répété ad nauseam que le permis émis était clair à ce sujet. La future construction devra offrir les services d’usage de ce type d’habitation, soit buanderie, cafétéria et soins médicaux.
«Arrêtez de jouer à l’autruche! s’est exclamé Christian Brassard, un copropriétaire au Maritime. Le projet qui est en train de se faire n’est pas celui qui apparaît sur les plans et devis.»
«On n’est pas à l’abri qu’ils nous content des menteries», a notamment répondu Jean-François Boivin, chef de Division information, permis et inspection à l’urbanisme.
Contexte et suivi
En début de rencontre, Luc Paquet, directeur du Service de l’urbanisme, avait d’abord exposé les divers règlements municipaux de zonage et la chronologie des événements entourant la délivrance du permis de cette tour d’habitation pour personnes âgées qui comprendra 26 étages et 210 unités en bordure de la rivière des Prairies.
On sait qu’après avoir jonglé avec une première ébauche de schéma d’aménagement et de développement révisé (SADR) qui limiterait les hauteurs à 6 étages (avril 2016), l’analyse de mémoires a mené au dépôt d’une résolution annonçant l’intention de limiter les hauteurs d’immeubles (juin 2016), ce qui a été confirmé par un règlement temporaire (mars 2017) excluant tout projet immobilier excédant 15 étages dans certaines zones dont celle visée par le projet Équinoxe.
Toutefois, la demande de permis du promoteur Construction Jadco a été déposée en décembre 2016 avant l’adoption dudit règlement temporaire. En mai dernier, on a accordé la permission de démolition d’une maison unifamiliale, de branchement et construction. Les plans montrent également que 220 cases de stationnement, dont 14 extérieures, feront partie de l’ensemble.
À la séance du conseil municipal du 4 juillet, une dizaine de résidents du complexe Le Maritime avait déjà fait savoir son mécontentement, le maire Demers s’engageant à les rencontrer sous peu. Ce sont 150 lettres qui ont été envoyées aux résidents d’un périmètre de 100 mètres autour du futur Équinoxe.
«En ce moment, on n’a pas d’assise juridique, a notamment déclaré le maire Demers. S’ils ne se servent pas de l’endroit pour la vocation prévue, on pourra intervenir. On connaît l’orientation de nos citoyens qui est aussi celle qu’on veut prendre. Dès qu’on a pu agir, on a pris une mesure spéciale après avoir fait le choix de consulter les gens. On suit ce projet de très près après l’avoir visité et examiné sous tous les angles.»
«On n’est pas ici pour critiquer, mais pour collaborer et arriver à un accord équitable», a continué Louise Labrie, une citoyenne possédant l’expérience des grands chantiers immobiliers, alors qu’une voisine venait d’assurer le maire qu’elle était prête à se rendre jusqu’en Cour suprême pour témoigner dans ce dossier.
Depuis mai, neuf visites d’inspection ont été effectuées sur le site, le tout demeurant conforme jusqu’ici. La Ville assure qu’un suivi serré du chantier va se poursuivre.