Alors que quelques centimètres de neige sont encore attendus le 19 et 22 février à Laval, le Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) rappelle l’importance de prendre les mesures de sécurité appropriées lorsque l’on planifie de déneiger son toit.
Le premier conseil de la CNESST est de ne pas laissez la neige s’accumuler sur la toiture. Ainsi, il faut pelleter «le plus vite possible après une précipitation abondante de neige» et éviter d’y laisser plus de 15 cm.
De plus, la CNESST à dresser une liste de méthodes sécuritaires pour déneiger un toit. La voici :
- S’abstenir de grimper sur le toit et le déneiger à partir du sol, par exemple à l’aide d’un râteau de toit.
- Pour déneiger un toit de plus de 3 m de haut, utiliser un appareil conçu pour le levage des personnes, tels qu’une plateforme élévatrice ou un engin élévateur à nacelle.
- Lorsque l’utilisation d’un appareil de levage est impossible, porter un équipement de protection individuelle pour éviter les chutes. Cet équipement est composé d’un harnais de sécurité, d’un cordon d’assujettissement et d’un absorbeur d’énergie. De plus, prévoir des mesures de sauvetage en cas de chute.
- Déterminer la zone de déversement de neige au sol et y interdire l’accès.
- Prévenir les risques d’ensevelissement de certains types de toits en pente avec un revêtement lisse, tels que la tôle et les abris de toile temporaires.
- Enlever la neige à partir du haut vers le bas du toit.
- Déneiger les abris de toile temporaire avec un râteau de toit et garder la distance minimale d’approche de 3 m des fils électriques. Pour éviter que l’abri ne s’effondre sur le travailleur, ne pas le déneiger en poussant la toile de l’intérieur. (C.R.)