Le boxeur de Chomedey (33 victoires, 2 défaites et 31 K.-O.) croit qu’il soulèvera la ceinture tant convoitée le 20 juin, au Centre Bell.
«Je suis prêt pour toutes les éventualités, à me battre pendant 12 rounds. Je me suis préparé à plusieurs scénarios. Je suis en excellente condition physique et je suis prêt à gagner cette ceinture à la maison», affirme-t-il.
Un adversaire coriace
Hassan N’Dam présente une fiche de 31 gains ,1 revers et 18 K.-O. Il sera sans aucun doute le plus redoutable adversaire de Lemieux, qui ne sait vraiment pas à quoi s’attendre lors de cet affrontement.
«C’est difficile à dire. Ce qui est certain, c’est que ça va être explosif et je vais tout donner dans le ring», explique-t-il.
«C’est le genre d’adversaire contre lequel je dois avoir plusieurs outils en mains. C’est un gars qui s’adapte, bouge bien et qui est très complet. Mais je serai prêt à courir, reculer et aller à la guerre contre lui», enchaîne-t-il.
Meilleur camp à vie
Lemieux considère qu’il vient de connaître le meilleur camp d’entraînement de sa carrière. «Je brise mes records personnels à l’entraînement. Je suis focus et déterminé. J’ai eu des sparring partners ayant différents styles, différentes forces. Ça m’a amené à travailler plusieurs aspects et être prêt à tout le 20 juin», insiste-t-il.
Sa préparation en prévision de cet affrontement, qu’il qualifie comme étant «le plus important de sa carrière», est presque terminée. Il a notamment participé à un entraînement public, son dernier bain de foule, sur la rue Peel, le 6 juin, dans le cadre du Grand Prix du Canada de Formule 1.
«Ce fut une belle journée. J’adore rencontrer les partisans», précise celui qui amorcera le dernier droit du camp de préparation avec notamment la perte de poids.
«Ce n’est définitivement pas ma partie préférée du sport, mais je suis habitué. J’ai une bonne équipe autour de moi et ça ne m’inquiète pas de faire le poids à la pesée officielle», soutient-il.
Sur les traces d’Alcine, Pascal et Bute
S’il est couronné, Lemieux deviendrait alors le quatrième champion du monde lavallois après les pugilistes Joachim Alcine, Jean Pascal et Lucian Bute.
«Bien que j’éprouve du respect pour ces boxeurs, je ne cherche pas à suivre leurs pas, mais plutôt à écrire ma propre histoire», termine-t-il.