L’humoriste franco-libanaise aux multiples facettes, Coco Makmak, présentera son deuxième spectacle, KARAKOZ, le samedi 20 avril, à la salle André-Mathieu.
C’est avec l’ennui de la pandémie que Coco Makmak décide de se lancer sur Instagram et de réaliser des vidéos humoristiques tournant en dérision la communauté libanaise. La crise sanitaire lui aura permis de vivre son rêve, elle qui se passionne pour la comédie depuis son plus jeune âge.
À travers ses personnages comme Mona, la mère Makmak ou bien encore Raya, l’humoriste aborde des problèmes communs à toutes les femmes d’origine libanaise. KARAKOZ permet d’ancrer ces personnages un peu plus dans la réalité. En passant de courtes vidéos à un spectacle d’une heure vingt, sans interruption, Coco Makmak peut davantage s’exprimer et permettre à son public de se reconnaître et de s’identifier.
Pour ses histoires, elle s’inspire de faits qu’elle a vécus ou bien de situations auxquelles elle a assisté et qui l’ont surprise ou dérangée.
«Il va y avoir un truc qui va me perturber, m’énerver, et je vais le transposer en vidéo. Parce que, je me dis, si c’est arrivé dans ce type de famille, c’est que c’est arrivé partout et que ça aurait pu m’arriver. Donc, quelque part, j’extériorise toutes ces choses que moi j’ai trouvé bizarre dans mon éducation ou même maintenant.»
Les histoires qu’elle raconte ont toujours un fil conducteur, une morale derrière, un message caché. Il est simplement déguisé et enjolivé avec une touche humoristique, ce qui permet de faire rire les gens et de les décomplexer face aux traumatismes éducationnels, aux relations avec leur mère, leur famille, leur pays. Aborder ces sujets permet de les dédramatiser par rapport à ses peurs et son vécu, dit-elle.
«Ce qui rend nos problèmes plus lourds, c’est le fait de penser qu’on est seuls à les vivre. En parlant de ces sujets, je veux montrer que les mères libanaises comme la mère Makmak, exigeantes, jamais contentes, mais en même temps super aimantes et maternantes, sont les mêmes dans toutes les familles. Ça permet de se libérer.»
Pour Coco Makmak, ses vidéos sont une thérapie. Elle avait le choix entre le psy et les vidéos et elle a choisi Instagram.
KARAKOZ est un spectacle qui est très bien accueilli par la communauté de l’humoriste. Coco Makmak décrit son public comme des plus gentils et bienveillants.
«J’ai beaucoup de retour comme quoi mon humour aide les femmes dans la relation avec leurs filles. Y en a qui vont me dire ‘‘ma fille comprend mieux comment je suis; ma fille m’appelle la mère Makmak’’… Ce n’est plus seulement un personnage, c’est devenu une référence pour décrire le caractère d’une personne.»
Première visite
Pour la première fois de sa carrière, l’humoriste Coco Makmak performera au Québec le 20 avril. Elle se dit très enjouée à l’idée de découvrir une nouvelle culture humoristique.
«Découvrir un nouveau public, c’est comme redécouvrir mon spectacle. Le public de Paris, je le connais. Je sais l’énergie qu’il y aura dans la salle. Le public canadien, je le connais pas du tout. Je ne sais pas s’il a beaucoup d’humour, si c’est un public exigeant, sensible à mes blagues. Je ne sais pas à quoi m’attendre.»
La représentation de KARAKOZ aura lieu le samedi 20 avril, dès 20h, à la salle André-Mathieu (475, boulevard de l’Avenir). Information: www.co-motion.ca.
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