En avril 2014, 290 chauffeurs avaient voté en faveur du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) contre 232 pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
«On n’interviendra pas dans cette dynamique syndicale, les chauffeurs ayant le droit de s’affilier à qui ils le veulent bien, mais c’est tolérance zéro pour l’intimidation et le harcèlement, rapporte d’entrée de jeu Daniel Boismenu, directeur des communications à la STL. Nous avons un code de vie et on s’occupe de le faire respecter pour tous les employés.»
Ce dernier a aussi confirmé la prise de mesures disciplinaires dans certains cas. «Il faut comprendre que ce n’est pas la majorité de nos employés qui sont impliqués là-dedans. Nous avons plus de 500 chauffeurs et on parle peut-être d’une dizaine.»
M. Boismenu a toutefois révélé que des ressources externes se grefferaient à celles déjà en place à l’interne afin «d’assainir le climat de travail». «On est dans le dossier», conclut-il.
Ancien président
Parmi ceux qui dénoncent la situation, on retrouve Richard Ouimet, l’ancien président du Syndicat des chauffeurs de la Société de transport de Laval. M. Ouimet avait été suspendu l’an dernier en raison d’altercations avec des membres qui auraient eu lieu en janvier et mars 2015.
Également, le SCFP avait mis la section locale 5959 sous tutelle, le 24 avril 2015, afin de s’assurer que les affaires étaient en ordre au syndicat lavallois, rapportait le Courrier Laval à l’époque.