Depuis sa retraite en 2014-15, les hommages se succèdent à un rythme endiablé pour le hockeyeur originaire de l’ouest de Laval. Après avoir vu son chandail numéro 26 être retiré par le Delta de Laval, en janvier 2016, et le Lightning de Tampa Bay, un an plus tard, voilà qu’on lui a rendu un double hommage, soit de renommer l’aréna Samson à son nom et de lui ouvrir toute grande les portes du Temple de la renommée, le 9 avril.
«Je ne pensais jamais que j’aurais été honoré de la sorte. Ça prouve que j’ai fait de belles choses. C’est très flatteur que Delta et Hockey Laval aient pensé à moi», admet fièrement Martin St-Louis.
«Une chose est certaine, je suis très fier de ma carrière et je peux me regarder dans le miroir en me disant que j’ai tout donné au hockey», poursuit celui qui est allé se recueillir au salon funéraire de Sainte-Dorothée où se trouve l’urne renfermant les cendres de sa mère, France, avant de participer à cette célébration.
Martin ne voulait surtout pas rater ce rendez-vous, lui qui habite au Connecticut, avec sa famille. Il était présent pour assister à cette deuxième cérémonie en 14 mois et offrir des autographes aux amateurs de hockey qui s’étaient déplacés pour l’occasion.
Hommages
Le maire Marc Demers, le président du Delta, Érick Abraham, le parrain de Martin, Jean-Claude Raymond, et le président de Hockey Laval, Michel Demers, lui ont tous rendu un vibrant hommage au centre de la patinoire.
«On ne peut pas dénicher un meilleur symbole de persévérance et de détermination que Martin St-Louis. Il est un modèle et une source d’inspiration pour tous les enfants», mentionne le maire Demers.
Son parrain, qui lui a offert sa première paire de patins à trois ans, a insisté sur le fait que Martin avait un rêve de gagner la coupe Stanley. «Il y a cru et l’a gagnée!» Il a aussi indiqué que plusieurs ne le voyaient pas évoluer dans la LNH en raison de son petit gabarit. «Il a réussi tous ses objectifs et encore plus.»
Pourtant, personne n’aurait cru cette journée possible lorsque le jeune St-Louis a effectué ses premiers coups de patin sur la patinoire municipale. «Oui, Martin avait un talent, mais on le disait trop petit pour jouer dans la Ligue nationale, raconte son père Normand. Je ne pensais jamais qu’il obtiendrait autant d’honneur et que je passerais des hivers à Tampa Bay.»
Un match hors-concours composé des joueurs des formations atome BB et AA de Delta s’est déroulé au terme de la cérémonie protocolaire.
Amphithéâtre rafraîchit
C’est en présence des membres de sa famille et du maire Marc Demers qu’on a procédé à cette cérémonie protocolaire de cet aréna fraîchement rénové au coût de 5 M$ par la Ville de Laval.
«J’aime bien la couleur bleue. Est-ce en l’honneur du Lightning de Tampa Bay?» se demande le paternel avec un sourire en coin.
Le principal intéressé se souviendra toujours des couleurs noir et jaune qui caractérisent le Delta et des chambres de l’aréna Samson.
Croise en ses rêves
Le prolifique marqueur dans la LNH a lancé un message aux jeunes hockeyeurs présents, soit de croire en leurs rêves et de ne jamais perdre espoir s’ils pensent avoir le talent nécessaire pour atteindre les rangs professionnels.
Bien s’entourer
Martin a grandement insisté sur l’importance de bien s’entourer. «D’abord, j’ai eu la chance d’avoir une bonne famille. Tous ces honneurs ne sont pas uniquement pour moi, mais aussi pour ma famille, mes parents et ma sœur. Ma femme a élevé nos trois garçons pendant que je jouais au hockey. Elle a su me garder toujours humble. Sans eux, je n’aurais pas réussi», avoue celui qui avait aussi une pensée pour sa mère.
«J’ai été privilégié d’évoluer aux côtés d’excellents joueurs de centre tout au long de ma carrière: Éric Perrin, Brad Richards, Vincent Lecavalier et Steven Stamkos. Ils m’ont fait bien paraître», enchaîne l’auteur de 1033 points en 1134 matchs dans la LNH.
Près du hockey
Martin garde un contact avec la glace en étant entraîneur auprès de ses trois garçons depuis trois ans au Connecticut. «Je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer. On voyage beaucoup en jouant un peu partout. Ce sont de beaux moments passés en famille.»
Depuis sa retraite en 2014-15, les hommages se succèdent à un rythme endiablé pour le hockeyeur originaire de l’ouest de Laval. Après avoir vu son chandail numéro 26 être retiré par le Delta de Laval, en janvier 2016, et le Lightning de Tampa Bay, un an plus tard, voilà qu’on lui a rendu un double hommage, soit de renommer l’aréna Samson à son nom et de lui ouvrir toute grande les portes du Temple de la renommée, le 9 avril.
«Je ne pensais jamais que j’aurais été honoré de la sorte. Ça prouve que j’ai fait de belles choses. C’est très flatteur que Delta et Hockey Laval aient pensé à moi», admet fièrement Martin St-Louis.
«Une chose est certaine, je suis très fier de ma carrière et je peux me regarder dans le miroir en me disant que j’ai tout donné au hockey», poursuit celui qui est allé se recueillir au salon funéraire de Sainte-Dorothée où se trouve l’urne renfermant les cendres de sa mère, France, avant de participer à cette célébration.
Martin ne voulait surtout pas rater ce rendez-vous, lui qui habite au Connecticut, avec sa famille. Il était présent pour assister à cette deuxième cérémonie en 14 mois et offrir des autographes aux amateurs de hockey qui s’étaient déplacés pour l’occasion.
Hommages
Le maire Marc Demers, le président du Delta, Érick Abraham, le parrain de Martin, Jean-Claude Raymond, et le président de Hockey Laval, Michel Demers, lui ont tous rendu un vibrant hommage au centre de la patinoire.
«On ne peut pas dénicher un meilleur symbole de persévérance et de détermination que Martin St-Louis. Il est un modèle et une source d’inspiration pour tous les enfants», mentionne le maire Demers.
Son parrain, qui lui a offert sa première paire de patins à trois ans, a insisté sur le fait que Martin avait un rêve de gagner la coupe Stanley. «Il y a cru et l’a gagnée!» Il a aussi indiqué que plusieurs ne le voyaient pas évoluer dans la LNH en raison de son petit gabarit. «Il a réussi tous ses objectifs et encore plus.»
Pourtant, personne n’aurait cru cette journée possible lorsque le jeune St-Louis a effectué ses premiers coups de patin sur la patinoire municipale. «Oui, Martin avait un talent, mais on le disait trop petit pour jouer dans la Ligue nationale, raconte son père Normand. Je ne pensais jamais qu’il obtiendrait autant d’honneur et que je passerais des hivers à Tampa Bay.»
Un match hors-concours composé des joueurs des formations atome BB et AA de Delta s’est déroulé au terme de la cérémonie protocolaire.
Amphithéâtre rafraîchit
C’est en présence des membres de sa famille et du maire Marc Demers qu’on a procédé à cette cérémonie protocolaire de cet aréna fraîchement rénové au coût de 5 M$ par la Ville de Laval.
«J’aime bien la couleur bleue. Est-ce en l’honneur du Lightning de Tampa Bay?» se demande le paternel avec un sourire en coin.
Le principal intéressé se souviendra toujours des couleurs noir et jaune qui caractérisent le Delta et des chambres de l’aréna Samson.
Croise en ses rêves
Le prolifique marqueur dans la LNH a lancé un message aux jeunes hockeyeurs présents, soit de croire en leurs rêves et de ne jamais perdre espoir s’ils pensent avoir le talent nécessaire pour atteindre les rangs professionnels.
Bien s’entourer
Martin a grandement insisté sur l’importance de bien s’entourer. «D’abord, j’ai eu la chance d’avoir une bonne famille. Tous ces honneurs ne sont pas uniquement pour moi, mais aussi pour ma famille, mes parents et ma sœur. Ma femme a élevé nos trois garçons pendant que je jouais au hockey. Elle a su me garder toujours humble. Sans eux, je n’aurais pas réussi», avoue celui qui avait aussi une pensée pour sa mère.
«J’ai été privilégié d’évoluer aux côtés d’excellents joueurs de centre tout au long de ma carrière: Éric Perrin, Brad Richards, Vincent Lecavalier et Steven Stamkos. Ils m’ont fait bien paraître», enchaîne l’auteur de 1033 points en 1134 matchs dans la LNH.
Près du hockey
Martin garde un contact avec la glace en étant entraîneur auprès de ses trois garçons depuis trois ans au Connecticut. «Je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer. On voyage beaucoup en jouant un peu partout. Ce sont de beaux moments passés en famille.»