«Le Cosmodôme est encore méconnu, les gens ne le « consomment » pas encore assez à notre goût, d’affirmer Marc Deblois, directeur général de l’établissement depuis un an. Les gens le tiennent pour acquis, alors que ses équipements suscitent même l’admiration de sommités mondiales comme la directrice du camp spatial américain.»
Diversifier l’offre
En plus du camp spatial pour apprentis astronautes et de l’exposition permanente, l’équipe du Cosmodôme mise énormément sur les missions virtuelles, qui proposent trois jeux et autant de films, où l’on peut explorer trois univers distincts: la planète mars, la lune ou le cosmos.
«Depuis 2012, nous sommes les propriétaires exclusifs de ce concept fait au Québec, de dire Marc Deblois. C’est 11,5 M $ d’une expérience multimédia interactive qui comprend un parcours de plusieurs salles.»
Autre initiative: une activité comprenant l’essai du simulateur de vol spatial et la visite de la navette, ainsi que d’autres divertissements. Le tout peut aller d’un bloc de trois heures à un court séjour, où la famille réside dans un dortoir pour vivre à fond l’expérience d’astronaute. Une variante adaptée à une fête d’enfant a aussi été mise sur pied.
«Nous voulons donner le goût de cette culture scientifique, ce qui se veut toujours un bon défi, en lien avec les carrières futures de nos jeunes visiteurs. Nous visons un équilibre entre l’éducation et le divertissement dans un ensemble d’acitivtés destinées aux familles», ajoute Marie-Julie Moreau, responsable ventes et marketing.
C’est dans ce but qu’on a embauché une directrice du contenu scientifique et formation en novembre dernier. Marie-Michèle Limoges aura pour mission de revamper l’ensemble des programmes.
«Nous voulons rendre ce contenu accessible pour devenir un incontournable pour les deux commissions scolaires de Laval», précise Marc Deblois.
La communauté
Accueil de la centrale de Nez Rouge et de la Corporation des célébrations 2015, récolte de 200 paniers de Noël, l’établissement est aussi à redéfinir son engagement dans la communauté.
Un partenariat a été renouvelé avec le Regroupement des Maisons de jeunes du Québec, mettant à leur disposition un programme varié d’une journée.
«Depuis mars 2014, nous avons aussi un peu sorti notre Fondation de sa dormance en y allant de plusieurs activités de financement, notamment lors d’une soirée Star Wars très réussie, où nous avons reçu 200 personnes avec musique et DJ le 24 octobre», de mentionner Mélanie Taillon, responsable du soutien aux opérations.
L’argent amassé sert notamment à accueillir les Centres de la petite enfance et les écoles moins fortunés afin de réduire notablement la note.