Mis à jour le 10 Décembre 2025 à 18h53
En 2026, à Laval, la hausse du compte de taxes résidentiel augmentera de 4,3 % pour les propriétaires de maison unifamiliale moyenne et de 5,6 % pour ceux et celles qui possèdent un condo d’une valeur foncière moyenne.
Dans le cas des copropriétés, cette augmentation est deux fois plus élevée que l’indice moyen des prix à la consommation (IPC) projetée en 2026 dans la région du Grand Montréal.
L’administration Boyer rompt ainsi avec la tradition de ses quatre premiers budgets où les hausses de taxes étaient limitées à l’inflation.
Le prochain budget, qui sera adopté le vendredi 19 décembre, a été «difficile à boucler», reconnaît le maire Stéphane Boyer en entrevue au Courrier Laval.
Tarification de l’eau: hausse de 149 $
Pour le secteur résidentiel, la hausse annoncée se résume à la tarification de l’eau, qui passe de 337 à 486 dollars par logement.
Ce réajustement de 149 $ du service tarifé générera des nouveaux revenus de 35 M$, ce qui viendra combler le manque à gagner pour financer 100 % de la production et de la distribution d’eau potable à Laval, mentionne M. Boyer.
À l’exception des nouvelles habitations inscrites au rôle foncier, les revenus provenant de la taxe générale vont donc demeurer sensiblement les mêmes qu’en 2025, laisse-t-il entendre, tout en précisant que la Ville ajustera les taux de taxation pour compenser la hausse des valeurs des propriétés sur le territoire.
Quant au secteur commercial et industriel, la hausse du compte de taxes sera de l’ordre de 5 %.
Retour à l’essentiel
M. Boyer indique que depuis 2020, l’IPC a crû de 21,43 % dans le Grand Montréal alors que pour la même période, le compte de taxes pour une maison unifamiliale moyenne à Laval a augmenté de 18,44 % et celui d’un condo de seulement 13,46 %.
Les récents renouvellements de conventions collectives d’employés municipaux et la renégociation de certains contrats pluriannuels arrivant à échéance, lesquels prennent en compte l’inflation des 2, 3 et 4 dernières années, laissaient peu de marge de manœuvre, ajoute-t-il en évoquant l’exercice budgétaire.
Incidemment, en 2026, l’administration municipale se limitera à terminer les projets en cours pour se «concentrer sur l’essentiel», à savoir l’entretien et la mise à niveau des routes, réseaux souterrains et parcs de la ville, comme il s’y était engagé en campagne électorale.
Cet engagement se reflétera dans le Programme triennal des immobilisations (PTI) 2026-2028. «On se donne 3 ans pour ramener la proportion à 75 % pour l’entretien des actifs et 25 % pour les nouveaux projets», fait valoir le maire. Traditionnellement, la Ville investissait autant dans le développement de nouvelles infrastructures que dans la protection et la réfection des actifs existants.
Abolition de 100 postes
Enfin, après avoir gelé les embauches en 2025, Stéphane Boyer explique que le mandat a été donné à la Direction générale de voir à la suppression de 100 postes dans l’appareil municipal en 2026.
Cette opération qui s’effectuera au fil des prochains mois se traduira par des économies récurrentes de quelque 13 M$ par année, soutient le maire.
Rappelons qu’au cours des 3 premières années de son premier mandat à la mairie, les effectifs municipaux avaient augmenté de 550 nouveaux employés, portant la fonction publique municipale à quelque 4700 employés équivalent temps complet.
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