Finissante en Techniques de bioécologie, la Lavalloise a mené, avec son collègue Todor Minchev, un projet de recherche sur la capacité de certaines plantes indigènes d’accumuler du cadmium se trouvant en sol contaminé.
Le cadmium, un métal lourd, se retrouve en grande concentration dans les sols à la suite de l’exploitation minière ou de l’épandage d’engrais. Absorbé par les plantes, il peut être ingéré par les bovins et se retrouver dans la chaîne alimentaire par la suite, étant à la source de problèmes physiologiques importants.
«On peut l’extraire des sols par l’excavation, mais c’est un procédé très coûteux», explique Béatrice.
Les deux étudiants ont donc mené une expérimentation pour vérifier la capacité d’accumulation du cadmium chez le tournesol et la moutarde brune, deux espèces indigènes au Québec.
«En Europe, on utilise le tabouret bleu, mais cette plante présente des caractéristiques envahissantes», précise l’étudiante.
Au terme d’une expérience très rigoureuse, avec groupe témoin, les jeunes scientifiques ont constaté que le tournesol absorbe effectivement le cadmium mais qu’il se concentre surtout au niveau racinaire et ne passe pas dans la partie aérienne de la plante, tandis que la moutarde brune présente une capacité hyperaccumulatrice très intéressante et que le cadmium migre dans ses feuilles. Les conclusions ouvrent la voie à des travaux ultérieurs en «phytorémédiation».
À la suite de leur présentation orale devant les membres de l’Association pour la recherche au collégial, lors du colloque annuel, Béatrice Capolla et Todor Minchev ont remporté le deuxième prix et la bourse de 600 $.
De plus, chaque lauréat a reçu une inscription gratuite au 85e congrès de l’ACFAS ainsi qu’une adhésion d’un an à cette association, une carte-cadeau de COOPSCO de 50 $ et une adhésion d’un an à l’Association pour la recherche au collégial.
Béatrice Capolla poursuivra son cheminement scolaire et scientifique à l’automne, amorçant un baccalauréat en biologie à l’Université de Rimouski.
Finissante en Techniques de bioécologie, la Lavalloise a mené, avec son collègue Todor Minchev, un projet de recherche sur la capacité de certaines plantes indigènes d’accumuler du cadmium se trouvant en sol contaminé.
Le cadmium, un métal lourd, se retrouve en grande concentration dans les sols à la suite de l’exploitation minière ou de l’épandage d’engrais. Absorbé par les plantes, il peut être ingéré par les bovins et se retrouver dans la chaîne alimentaire par la suite, étant à la source de problèmes physiologiques importants.
«On peut l’extraire des sols par l’excavation, mais c’est un procédé très coûteux», explique Béatrice.
Les deux étudiants ont donc mené une expérimentation pour vérifier la capacité d’accumulation du cadmium chez le tournesol et la moutarde brune, deux espèces indigènes au Québec.
«En Europe, on utilise le tabouret bleu, mais cette plante présente des caractéristiques envahissantes», précise l’étudiante.
Au terme d’une expérience très rigoureuse, avec groupe témoin, les jeunes scientifiques ont constaté que le tournesol absorbe effectivement le cadmium mais qu’il se concentre surtout au niveau racinaire et ne passe pas dans la partie aérienne de la plante, tandis que la moutarde brune présente une capacité hyperaccumulatrice très intéressante et que le cadmium migre dans ses feuilles. Les conclusions ouvrent la voie à des travaux ultérieurs en «phytorémédiation».
À la suite de leur présentation orale devant les membres de l’Association pour la recherche au collégial, lors du colloque annuel, Béatrice Capolla et Todor Minchev ont remporté le deuxième prix et la bourse de 600 $.
De plus, chaque lauréat a reçu une inscription gratuite au 85e congrès de l’ACFAS ainsi qu’une adhésion d’un an à cette association, une carte-cadeau de COOPSCO de 50 $ et une adhésion d’un an à l’Association pour la recherche au collégial.
Béatrice Capolla poursuivra son cheminement scolaire et scientifique à l’automne, amorçant un baccalauréat en biologie à l’Université de Rimouski.