L’appel au 911 a été fait un peu avant 3h, l’homme avertissant la téléphoniste qu’il allait mettre le feu sans que personne ne sache où exactement.
Le Service d’appels d’urgence a retracé le numéro de téléphone et des auto-patrouilles ont été dépêchées dans ce secteur de Saint-Vincent-de-Paul.
De justesse
À 3h03, des policiers ont entendu une alarme incendie et se sont précipités sur place pour découvrir un foyer d’incendie dans l’entrée. Des flammes de six pieds émanaient déjà d’un tas de prospectus, circulaires et bottins téléphoniques, menaçant de se propager aux murs.
Les policiers s’armant d’extincteurs et des locataires chargés de chaudières d’eau ont alors tenté en vain de contenir l’incendie, en attendant la première unité de pompiers. À son arrivée, un résident avait finalement réussi à éteindre le tout à l’aide d’un extincteur.
«Les pompiers nous ont assuré que si les policiers étaient arrivés deux minutes plus tard, le bloc y passait au grand complet!» de confier Franco Di Genova, du Service de police de Laval.
Deux incendiaires
L’homme de 33 ans est toujours détenu. Il sera rencontré par des enquêteurs et devrait comparaître sous peu.
Le responsable de l’incendie ayant ravagé l’immeuble de 46 logements sis au 3545, rue Rivard, reste également sous les verrous. Il devrait comparaître aujourd’hui, alors qu’on poursuit les analyses de la scène de crime.
Un an après
Rappelons que le 24 avril 2013, un homme de 78 ans avait perdu la vie dans un incendie dont la cause avait été jugée accidentelle, toujours sur la rue Rivard. Il avait succombé à une intoxication par la fumée.