En plus du conducteur, une jeune femme d’âge mineur se trouvait à l’avant du véhicule. Un passager était assis à l’arrière.
Lors de l’interception, les policiers ont reconnu le conducteur, qui avait notamment comme condition de ne pas se trouver en présence de sa copine pour un dossier antérieur de menace.
Mauvaise identification
Les patrouilleurs ont demandé à la jeune femme de s’identifier. Cette dernière leur a d’abord donné un faux nom, ont-ils pu vérifier. Ils ont décidé de l’arrêter pour supposition de personne et entrave au travail des policiers.
Prenant son sac à main de bonne taille pour valider son identité via des papiers d’identification, les agents ont eu la surprise de tomber sur un authentique pistolet 9 mm de modèle Kel Tec P11. Ils ont aussitôt sommé le passager arrière de sortir du véhicule.
Quand est venu son tour de s’identifier officiellement, le conducteur a refusé de collaborer. Il a pris la fuite, portières encore grandes ouvertes.
Bonne poursuite
En pleine circulation, une poursuite a été entamée sur l’autoroute 13, en direction sud. Forts du soutien d’une seconde voiture de police, les patrouilleurs ont finalement vu le conducteur immobiliser son véhicule près de l’autoroute 40 et du boulevard Hymus, à Pointe-Claire.
Autres surprises
Après avoir obtenu un mandat de perquisition, on a fouillé le véhicule, trouvant rien de moins qu’une arme prohibée de calibre 12 tronçonnée, 1 poing américain, 1 arbalète, 1 machette, 1 couteau, 1 bonbonne de poivre de Cayenne et 3 bâtons de baseball.
On a également saisi une bonne quantité de stupéfiants: 4744 comprimés d’amphétamine, 0,88 g de cocaïne, 144 g de cannabis et 38g de haschich.
Comparutions
Bien connus des services policiers pour leur implication dans des dossiers de violence, le conducteur, Alexandre de Grand’Maison, 19 ans, de Chomedey, et le passager, Alexandre Béchard-Larose, 20 ans, de Pont-Viau, font face à de nombreuses accusations chacun de leur côté, tels bris de condition, possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic, poursuite policière, ainsi qu’entreposage et possession d’armes à feu prohibées. Si le premier est resté sous les barreaux, le second a été confié à une maison de thérapie. Les deux comparaîtront de nouveau le 11 avril.
La jeune femme mineure, qui réside dans Pont-Viau, fait aussi face à de semblables accusations. Elle a été relâchée sous la charge de ses parents.