«Au Collège Montmorency, la mission éducative passe par la malbouffe», souligne Karine L’Ecuyer présidente du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep Montmorency (FNEEQ-CSN). Toujours selon la porte-parole, cette décision va à l’encontre de la mission éducative, de la politique alimentaire et de la responsabilité sociale du Collège.
«Nous espérons que la direction changera d’avis. Nous avons mentionné notre désaccord à de nombreuses reprises», poursuit-elle.
Saines habitudes alimentaires
En 2009, l’établissement scolaire avait adopté une politique visant la promotion de saines habitudes alimentaires à la demande du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Les fournisseurs de produits alimentaires doivent s’y conformer.
«En 2015, ils ont transformé un kiosque de sandwichs en comptoir Subway, déplore Karine L’Ecuyer. Nous avons été le premier cégep francophone à ouvrir nos portes à des bannières de malbouffe. C’est très gênant!»
Mme L’Ecuyer ne s’explique pas la décision de la direction de ne pas faire respecter sa propre politique alimentaire. «Là, ils en introduisent un nouveau dont les aliments avoisinent ou dépassent, pour un seul repas, le maximum des besoins nutritionnels quotidiens recommandé par Santé Canada.»
Irresponsable
Pour Mme L’Ecuyer, il est socialement irresponsable qu’une institution comme le Collège Montmorency fournisse à des jeunes une alimentation contenant trop de lipides, calories, sucre et sel.
«Notre intention n’est pas d’attaquer Quesada Burritos & Tacos et ses produits. Nous plaidons simplement qu’une chaîne de restauration rapide n’a pas sa place dans une institution d’enseignement public», termine Karine L’Ecuyer.
Finalement, le front commun veut que l’administration revienne sur sa décision. «Le message est clair, lance Pierre-Antoine Leblanc, coordonnateur à l’Association générale étudiante du collège Montmorency (AGEM. Nous sommes contre la privatisation. Cela constitue une forme exagérée de privatisation des murs d’une institution publique. Nous invitons la direction à discuter d’une alternative alimentaire qui rassemblera toute la communauté montmorencienne.»
Notons que le front commun est composé du Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep Montmorency (SEECM), Syndicat des employées et des employés du cégep Montmorency (SECM), Syndicat des travailleuses et des travailleurs des milieux associatifs en éducation-Montmorency (STTMAE-AEM) et de l’Association générale étudiante du collège Montmorency (AGEM).
Autre texte à lire: La direction de Montmorency ira de l’avant avec un second comptoir de restauration rapide
«Au Collège Montmorency, la mission éducative passe par la malbouffe», souligne Karine L’Ecuyer présidente du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep Montmorency (FNEEQ-CSN). Toujours selon la porte-parole, cette décision va à l’encontre de la mission éducative, de la politique alimentaire et de la responsabilité sociale du Collège.
«Nous espérons que la direction changera d’avis. Nous avons mentionné notre désaccord à de nombreuses reprises», poursuit-elle.
Saines habitudes alimentaires
En 2009, l’établissement scolaire avait adopté une politique visant la promotion de saines habitudes alimentaires à la demande du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Les fournisseurs de produits alimentaires doivent s’y conformer.
«En 2015, ils ont transformé un kiosque de sandwichs en comptoir Subway, déplore Karine L’Ecuyer. Nous avons été le premier cégep francophone à ouvrir nos portes à des bannières de malbouffe. C’est très gênant!»
Mme L’Ecuyer ne s’explique pas la décision de la direction de ne pas faire respecter sa propre politique alimentaire. «Là, ils en introduisent un nouveau dont les aliments avoisinent ou dépassent, pour un seul repas, le maximum des besoins nutritionnels quotidiens recommandé par Santé Canada.»
Irresponsable
Pour Mme L’Ecuyer, il est socialement irresponsable qu’une institution comme le Collège Montmorency fournisse à des jeunes une alimentation contenant trop de lipides, calories, sucre et sel.
«Notre intention n’est pas d’attaquer Quesada Burritos & Tacos et ses produits. Nous plaidons simplement qu’une chaîne de restauration rapide n’a pas sa place dans une institution d’enseignement public», termine Karine L’Ecuyer.
Finalement, le front commun veut que l’administration revienne sur sa décision. «Le message est clair, lance Pierre-Antoine Leblanc, coordonnateur à l’Association générale étudiante du collège Montmorency (AGEM. Nous sommes contre la privatisation. Cela constitue une forme exagérée de privatisation des murs d’une institution publique. Nous invitons la direction à discuter d’une alternative alimentaire qui rassemblera toute la communauté montmorencienne.»
Notons que le front commun est composé du Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep Montmorency (SEECM), Syndicat des employées et des employés du cégep Montmorency (SECM), Syndicat des travailleuses et des travailleurs des milieux associatifs en éducation-Montmorency (STTMAE-AEM) et de l’Association générale étudiante du collège Montmorency (AGEM).
Autre texte à lire: La direction de Montmorency ira de l’avant avec un second comptoir de restauration rapide