Audréanne Gill a commencé à pratiquer l’aviron en 2022 après avoir visionné le film Heart of Champions sur Netflix. Moins de deux ans plus tard, elle a été recrutée par l’Université Monmouth aux États-Unis.
Au sein de cette institution du New Jersey, elle évoluera dans la première division de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) à compter de l’an prochain.
«J’étais vraiment contente, assure la résidente de Sainte-Rose. Je voyais que je m’améliorais sans cesse, mais je ne m’attendais pas à ce que ça se passe aussi vite.»
Âgée de 20 ans, Gill a été approchée par cette même université lors de la Royal Canadian Henley Regatta 2023 où elle représentait le Club d’aviron de Laval. Elle a terminé au cinquième rang de sa vague de double chez les moins de 23 ans.
«Je n’ai pas gagné, mais j’ai connu une très bonne performance pour ma première année chez les U23, précise-t-elle. Je suis ensuite allée visiter leurs installations avant d’être recrutée. C’était impressionnant. Ça me permettra de m’entraîner sur l’eau dès le mois de mars, ce qui n’est pas possible ici.»
Au cours de ce même été, l’étudiante en sciences de la nature au Collège Montmorency s’est également démarquée lors de la Coupe Québec Aviron qui a eu lieu près de la maison, sur la rivière des Prairies.
Elle a obtenu trois médailles: l’or en double et en équipe, ainsi que l’argent en simple.
Passé sportif
Audréanne Gill débute dans l’aviron, mais elle est une habituée de la compétition de haut niveau. Elle a précédemment fait du cheerleading compétitif au niveau international, participant au Championnat du monde à deux reprises avec les Flyers All Starz.
«Le cheerleading m’a amené le côté compétitif et de dépassement de soi qui est très utile en aviron, note-t-elle. J’aime aussi beaucoup faire partie d’une équipe qui s’entraide. Je suis contente de pouvoir retrouver ça à partir de l’an prochain avec l’équipe de l’université.»
Elle a d’ailleurs déjà rencontré quelques-unes de ses futures coéquipières lors de sa visite des installations. Seule Québécoise de l’équipe, elle pourra toutefois compter sur des compatriotes de l’Ontario.
«J’ai bien hâte que ça commence, même si ça signifie que je serai plus loin de ma famille, ajoute-t-elle. Je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité. Les filles là-bas vont devenir un peu comme ma deuxième famille.»
Avenir
Audréanne estime qu’il est encore tôt pour se fixer des objectifs à long terme. Il faut dire qu’il y a deux ans, elle découvrait encore l’aviron.
Elle espère toutefois se dépasser et continuer d’améliorer sa technique avec l’encadrement nécessaire durant ses quatre années à l’université Monmouth.
Pour le volet scolaire, elle entreprendra des études en Health Studies, soit le domaine de la santé. La Lavalloise est intéressée par la physiothérapie et aimerait travailler avec des athlètes au terme de sa carrière sportive.
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