«L’an passé, on s’est promenés avec ma nièce et ma fille du côté de Chomedey et ça m’a rappelé que je passais toujours l’Halloween à moitié avec ma mère qui me surveillait constamment de près pour s’emparer des bonbons aussitôt qu’on me les donnait», raconte le sympathique coureur qui a remporté sa première victoire en NASCAR Pinty’s cet été.
Depuis qu’il était bébé, Alexandre Tagliani est sévèrement allergique à tout ce qui est noix, arachide, etc.
«En plus de peindre des courges et signer des autographes à la Place Rosemère le dimanche 22 octobre, je compte me rendre avec ma voiture de course, ma cape et mon casque en citrouille turquoise dans les rues de Bois-des-Filion le soir de l’Halloween, continue-t-il. Nous voulons sensibiliser un maximum de citoyens à cette campagne, car les allergies prend de l’ampleur chaque année.»
L’initiative #MaCitrouilleTurquoise a été lancée en 2014 par l’organisation américaine Food Allergy Research and Education (FARE) pour que les enfants allergiques puissent se déguiser et prendre plaisir à célébrer le 31 octobre.
Longue histoire de prévention
Pour Alex Tagliani, la question des allergies a souvent été assez sérieuse pour en être une de vie ou de mort. Habitué de parcourir le monde avec les différentes écuries l’ayant embauché, il a vite appris que le danger se trouvait partout: dans un avion, à l’aéroport, au service à la chambre des hôtels, sur une table de massage.
«En 20 ans de course professionnelle, les occasions ont été fréquentes, souligne-t-il. Avoir une réaction, c’est comme me noyer. Le temps nous est compté. C’est pourquoi il est aussi important de prévenir les enfants et jeunes de l’importance cruciale d’avoir toujours son EpiPen sur soi. On ne sait jamais quand ça va frapper.»
L’athlète se souvient d’un souper d’équipe sur le circuit d’Indianapolis. Tout allait bien jusqu’au dessert. Un gâteau au fromage saupoudré d’une infime quantité d’amandes. Après avoir couru à son véhicule pour se piquer, il est tombé, en manque d’oxygène. En pleine crise anaphylactique, Alex a été entubé sur place et s’est réveillé à l’hôpital après un coma artificiel de 72 heures.
D’autres épisodes marquants lui sont arrivés, que ce soit lors d’une envolée avec Patrick Carpentier vers l’Australie ou en atterrissant à Toronto; quand ce n’est pas la barrière de la langue qui a failli lui coûter cher sur un vol d’Air China. Un jour de compétition, à Long Beach, ses équipiers lui font remarquer d’intenses enflures et rougeurs. Il venait d’utiliser un savon contenant une essence de Sweet Almond à l’hôtel.
«C’est fou, pendant mes tournées des écoles, j’ai bien vu que des jeunes ont des allergies multiples 1000 fois pires que moi, mentionne-t-il. Comme père d’une fillette allergique aux œufs, j’ose à peine imaginer ce que vivent ces parents pour s’assurer que leur enfant vive pleinement sa vie. Si la situation a beaucoup évolué, il y a encore énormément de travail à faire.»
«L’an passé, on s’est promenés avec ma nièce et ma fille du côté de Chomedey et ça m’a rappelé que je passais toujours l’Halloween à moitié avec ma mère qui me surveillait constamment de près pour s’emparer des bonbons aussitôt qu’on me les donnait», raconte le sympathique coureur qui a remporté sa première victoire en NASCAR Pinty’s cet été.
Depuis qu’il était bébé, Alexandre Tagliani est sévèrement allergique à tout ce qui est noix, arachide, etc.
«En plus de peindre des courges et signer des autographes à la Place Rosemère le dimanche 22 octobre, je compte me rendre avec ma voiture de course, ma cape et mon casque en citrouille turquoise dans les rues de Bois-des-Filion le soir de l’Halloween, continue-t-il. Nous voulons sensibiliser un maximum de citoyens à cette campagne, car les allergies prend de l’ampleur chaque année.»
L’initiative #MaCitrouilleTurquoise a été lancée en 2014 par l’organisation américaine Food Allergy Research and Education (FARE) pour que les enfants allergiques puissent se déguiser et prendre plaisir à célébrer le 31 octobre.
Longue histoire de prévention
Pour Alex Tagliani, la question des allergies a souvent été assez sérieuse pour en être une de vie ou de mort. Habitué de parcourir le monde avec les différentes écuries l’ayant embauché, il a vite appris que le danger se trouvait partout: dans un avion, à l’aéroport, au service à la chambre des hôtels, sur une table de massage.
«En 20 ans de course professionnelle, les occasions ont été fréquentes, souligne-t-il. Avoir une réaction, c’est comme me noyer. Le temps nous est compté. C’est pourquoi il est aussi important de prévenir les enfants et jeunes de l’importance cruciale d’avoir toujours son EpiPen sur soi. On ne sait jamais quand ça va frapper.»
L’athlète se souvient d’un souper d’équipe sur le circuit d’Indianapolis. Tout allait bien jusqu’au dessert. Un gâteau au fromage saupoudré d’une infime quantité d’amandes. Après avoir couru à son véhicule pour se piquer, il est tombé, en manque d’oxygène. En pleine crise anaphylactique, Alex a été entubé sur place et s’est réveillé à l’hôpital après un coma artificiel de 72 heures.
D’autres épisodes marquants lui sont arrivés, que ce soit lors d’une envolée avec Patrick Carpentier vers l’Australie ou en atterrissant à Toronto; quand ce n’est pas la barrière de la langue qui a failli lui coûter cher sur un vol d’Air China. Un jour de compétition, à Long Beach, ses équipiers lui font remarquer d’intenses enflures et rougeurs. Il venait d’utiliser un savon contenant une essence de Sweet Almond à l’hôtel.
«C’est fou, pendant mes tournées des écoles, j’ai bien vu que des jeunes ont des allergies multiples 1000 fois pires que moi, mentionne-t-il. Comme père d’une fillette allergique aux œufs, j’ose à peine imaginer ce que vivent ces parents pour s’assurer que leur enfant vive pleinement sa vie. Si la situation a beaucoup évolué, il y a encore énormément de travail à faire.»