Plus de 150 personnes ont pris part à un rassemblement en soutien aux victimes des inondations dimanche, à Kirkland. Frustration, épuisement, dépression, déception et abandon sont les mots qu’ont employés les participants pour décrire leur calvaire.
«Il n’y a rien qui bouge. J’ai seulement reçu le fond d’urgence de 2000 $ au début. On attend toujours après des retours d’appel qui peuvent prendre jusqu’à 10 jours», déplore Steve Beauchamp, qui a vu deux pieds d’eau s’accumuler dans sa résidence secondaire à Pierrefonds, le 7 mai dernier. C’est d’ailleurs ce qui l’a incité à prendre action en formant le Comité des représentants des victimes d’inondations.
«Trop, c’est trop. Je veux rentrer chez moi. Pas de chauffage, pas d’eau chaude», pouvait-on lire sur l’affiche de Marie-Anne Toussaint, une des victimes de la rue des Maçons, à Pierrefonds. Elle dit avoir investi pas moins de 20 000 $ pour nettoyer et décontaminer les conduits de sa maison, sans toutefois pouvoir la réintégrer. Elle vit toujours à l’hôtel en attendant l’aide financière gouvernementale. Une situation qui exaspère son fils Emmanuel Edmond, venu de Laval pour supporter sa mère dans son combat.
«Les gens veulent des réponses. Ils sont en panique parce que l’hiver approche et que tout est en stand by. Certains ont dû enlever l’isolant de leur maison [pour éviter la contamination]», rapporte Christian Auger, porte-parole du Comité des citoyens de Laval-Ouest.
Dédales administratifs
Beaucoup de gens n’ont toujours pas reçu leur rapport d’évaluation des dommages (RED) réalisé par un expert en sinistre de la Sécurité publique, ce qui les empêche d’avancer les travaux de rénovation. Les délais s’accumulent avant d’obtenir le montant de leur compensation financière.
«Il n’y a pas de coordination entre les différents paliers. On veut un mécanisme clair pour tout le monde, autant pour les sinistrés que la Ville et le Ministère», dénonce Pierre-Luc Cauchon, résident de l’île Mercier, qui avait été totalement évacuée au printemps, et également membre des représentants des victimes d’inondations.
Ce dernier a invité tous les participants du rassemblement à se doter d’une bonne dose de persévérance. «Tout est contestable, ne lâchez pas. Vous n’êtes pas obligés d’accepter ce qu’on vous offre.» D’ailleurs, l’une des participantes a affiché sur sa pancarte le numéro pour faire une plainte auprès de la Sécurité publique: 1-866-644-6826.
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a demandé à plusieurs reprises aux citoyens d’être patients, puisque le gouvernement doit évaluer des milliers de demandes d’aide financière. Plus de 5000 résidences ont été touchées à travers le Québec par les inondations printanières.
Plus de 150 personnes ont pris part à un rassemblement en soutien aux victimes des inondations dimanche, à Kirkland. Frustration, épuisement, dépression, déception et abandon sont les mots qu’ont employés les participants pour décrire leur calvaire.
«Il n’y a rien qui bouge. J’ai seulement reçu le fond d’urgence de 2000 $ au début. On attend toujours après des retours d’appel qui peuvent prendre jusqu’à 10 jours», déplore Steve Beauchamp, qui a vu deux pieds d’eau s’accumuler dans sa résidence secondaire à Pierrefonds, le 7 mai dernier. C’est d’ailleurs ce qui l’a incité à prendre action en formant le Comité des représentants des victimes d’inondations.
«Trop, c’est trop. Je veux rentrer chez moi. Pas de chauffage, pas d’eau chaude», pouvait-on lire sur l’affiche de Marie-Anne Toussaint, une des victimes de la rue des Maçons, à Pierrefonds. Elle dit avoir investi pas moins de 20 000 $ pour nettoyer et décontaminer les conduits de sa maison, sans toutefois pouvoir la réintégrer. Elle vit toujours à l’hôtel en attendant l’aide financière gouvernementale. Une situation qui exaspère son fils Emmanuel Edmond, venu de Laval pour supporter sa mère dans son combat.
«Les gens veulent des réponses. Ils sont en panique parce que l’hiver approche et que tout est en stand by. Certains ont dû enlever l’isolant de leur maison [pour éviter la contamination]», rapporte Christian Auger, porte-parole du Comité des citoyens de Laval-Ouest.
Dédales administratifs
Beaucoup de gens n’ont toujours pas reçu leur rapport d’évaluation des dommages (RED) réalisé par un expert en sinistre de la Sécurité publique, ce qui les empêche d’avancer les travaux de rénovation. Les délais s’accumulent avant d’obtenir le montant de leur compensation financière.
«Il n’y a pas de coordination entre les différents paliers. On veut un mécanisme clair pour tout le monde, autant pour les sinistrés que la Ville et le Ministère», dénonce Pierre-Luc Cauchon, résident de l’île Mercier, qui avait été totalement évacuée au printemps, et également membre des représentants des victimes d’inondations.
Ce dernier a invité tous les participants du rassemblement à se doter d’une bonne dose de persévérance. «Tout est contestable, ne lâchez pas. Vous n’êtes pas obligés d’accepter ce qu’on vous offre.» D’ailleurs, l’une des participantes a affiché sur sa pancarte le numéro pour faire une plainte auprès de la Sécurité publique: 1-866-644-6826.
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a demandé à plusieurs reprises aux citoyens d’être patients, puisque le gouvernement doit évaluer des milliers de demandes d’aide financière. Plus de 5000 résidences ont été touchées à travers le Québec par les inondations printanières.