«Depuis plusieurs mois, il y avait des indications et des rumeurs de proximité de ce monsieur-là avec les gens du Mouvement lavallois, dont M. [David] De Cotis», a expliqué le conseiller spécial de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville.
À Action Laval, on considérait Paolo Galati comme étant trop près de l’administration Demers. C’est d’ailleurs un des griefs retenus contre le conseiller de Saint-Vincent-de-Paul qui ont finalement mené à son expulsion du parti, souligne-t-on au cabinet de l’opposition.
Cela étant, Jean-Claude Gobé dit ne pas être du tout embarrassé de voir un de ses anciens élus rejoindre les rangs du camp adverse.
«Au contraire, en juillet, je lui avais signifié qu’il était mieux que nos routes se séparent et que [la décision] était irréversible», a expliqué le chef d’Action Laval.
Quant au fait que Paolo Galati ait remis en cause son leadership lors du point de presse du 8 août, convoqué par le Mouvement lavallois, M. Gobé s’est contenté de répliquer qu’il avait «une décision à prendre» dans le cas de son élu, ce qu’il a fait.
De bons mots
À l’emploi du cabinet de l’opposition officielle jusqu’à tout récemment, Émilio Migliozzi estime que Paolo Galati, dont il a été l’attaché politique, a fait le bon choix en se ralliant au parti au pouvoir.
Il le dépeint comme «un homme intègre, un homme de parole» avec qui il a «beaucoup aimé travailler».