Sylvain Martel, président du Comité de parents, est d’avis que les membres veulent ce changement de gouvernance, mais avec bonification.
«C’est ce qui transpire de nos échanges et la réunion du 18 janvier, assure-t-il. Ce changement n’effraie pas les gens. Ils voient là une belle occasion de s’impliquer davantage dans l’éducation de leur enfant.»
Un groupe de travail a d’ailleurs reçu des mémoires, propositions et commentaires sur ce projet de loi, le 18 janvier. «Nous pouvons dire mission accomplie, car nous avions 50 représentants sur 68 écoles. Les gens ont participé en grand nombre», insiste M. Martel.
«Les représentants des écoles lavalloises avaient à leur disposition différents documents pour les accompagner dans un processus d’information et de consultation envers les parents et ainsi lancer une réflexion dans chacune des écoles. C’est ce qu’ils ont fait avec sérieux», enchaîne-t-il.
Le président a vanté la qualité des interventions et la richesse des échanges lors de la soirée d’information. «Cela confirme que les parents ont à cœur le système d’éducation publique.»
Séance extraordinaire
Le groupe de travail présentera une synthèse des mémoires, propositions et commentaires aux parents dans le cadre d’une séance extraordinaire qui se tiendra le lundi 25 janvier, à 19h, au centre administratif de la CSDL.
«On devrait alors procéder à l’adoption des recommandations», mentionne M. Martel.
Proposition du gouvernement
Selon la proposition du ministre François Blais, les commissaires céderaient leur place à un conseil scolaire regroupant des représentants de la société civile et du milieu de l’éducation. On y retrouverait notamment six parents, six membres de la communauté, deux directeurs d’école, un enseignant et un professionnel.
Ces personnes, contrairement aux actuels commissaires, ne seront pas rémunérées.
Début de la démarche
Le 4 janvier dernier, une cinquantaine de parents lavallois avaient assisté à une première soirée d’information coordonnée par le Comité de parents.
Plusieurs aspects importants des modifications proposées par le projet de loi 86 y ont été présentés, expliqués et discutés. Dès lors, on invitait les parents à émettre leur opinion sur le sujet.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une grande consultation nationale chapeautée par la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) sur les principaux éléments du projet de loi 86.
«Nous nous sommes mis au travail rapidement», a conclu M. Martel.
Notons que la CSDL n’a fait aucune consultation auprès des parents concernant le projet de loi 86.
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