Depuis, l’Enfant Soleil de Laval affronte avec volonté et courage une insuffisance cardiaque, une hypertension pulmonaire ainsi que le syndrome de Di George lui causant un asthme sévère.
«Sandryne avait huit mois et elle a passé ses trois premières années sur Terre à cumuler les bronchites, pneumonies et bronchiolites, de raconter sa maman Nathalie Desrochers, 49 ans. De 2010 à 2014, on a cru la perdre à trois reprises. Or, je n’ai jamais regretté d’avoir choisi d’adopter un bébé avec besoins spéciaux. J’aurais pu accoucher de cet enfant.»
Habitant maintenant Duvernay après des années passées dans Vimont, le couple de Nathalie Desrochers et Michel Huberdeau s’était déjà rendu une première fois en Chine pour en revenir avec une fillette, Prescylla, qui a aujourd’hui 15 ans.
«C’est elle qui, après avoir vu ses trois frères (David, 37, Alexandre, 34, et Jason, 30 ans) quitter la maison, a demandé une petite sœur, disant s’ennuyer toute seule, se souvient la maman. Ç’a ravivé ma fibre maternelle. Je suis une femme de projets de vie et tout le monde a suivi!»
À l’époque, le délai était de cinq ans pour l’adoption en Chine, à moins de prendre l’option d’un enfant avec une problématique légère ou semi-légère de santé, ce qui a motivé la démarche des Lavallois.
Syndrome en prime
À ce jour, Sandryne travaille auprès de trois orthophonistes en raison de l’absence d’une voûte palatine, ce qui lui cause un retard langagier important. C’est l’un d’eux qui avait mis ses parents sur cette piste, en 2013.
«Son cœur est stable bien qu’une valve coule, ajoute Nathalie Desrochers. Nous avons attendu que la petite grandisse pour espérer une opération qui corrige la chose et améliore grandement sa qualité de vie en lui donnant une élocution plus normale.»
La semaine dernière, la fillette a eu un examen par numérisation. Le 19 avril tombera le verdict, à savoir la possibilité ou non que Sandryne dispose bientôt d’un palais artificiel.
Reste néanmoins à vivre avec les aléas du syndrome Di George qui s’attaque à ses organes internes et affecte son système immunitaire. Du moins, l’espérance de vie excède largement la cinquantaine d’années pour ce mal dégénératif.
Trois activités pour Enfant Soleil
Depuis septembre, Sandryne fréquente la nouvelle école primaire Val-des-Ruisseaux. Elle y négocie avec un retard global du développement et un trouble de déficit de l’attention très prononcé.
À la fin mai, on organisera deux ventes de petits gâteaux au profit d’Opération Enfant Soleil à son école. Également, avec leurs collègues de Remax, les parents, qui poursuivent leurs carrières de courtiers immobiliers, tiendront une grande fête d’enfant dans le stationnement de leur centre de services du 2820, boulevard Saint-Martin Est, le samedi 9 juin.
«Ce sera remis au lendemain en cas de pluie, de préciser Nathalie Desrochers qui avait déjà fait l’objet d’un reportage du Courrier Laval, en juin 2015, alors qu’elle comptait monter le mont Machu Picchu, ayant appris qu’elle souffrait d’un cancer alors que Sandryne regagnait enfin des forces, dixit notre journaliste de l’époque, Caroline Lévesque. Cette année, j’aimerais que l’on récolte au moins 5000 $!»
Depuis, l’Enfant Soleil de Laval affronte avec volonté et courage une insuffisance cardiaque, une hypertension pulmonaire ainsi que le syndrome de Di George lui causant un asthme sévère.
«Sandryne avait huit mois et elle a passé ses trois premières années sur Terre à cumuler les bronchites, pneumonies et bronchiolites, de raconter sa maman Nathalie Desrochers, 49 ans. De 2010 à 2014, on a cru la perdre à trois reprises. Or, je n’ai jamais regretté d’avoir choisi d’adopter un bébé avec besoins spéciaux. J’aurais pu accoucher de cet enfant.»
Habitant maintenant Duvernay après des années passées dans Vimont, le couple de Nathalie Desrochers et Michel Huberdeau s’était déjà rendu une première fois en Chine pour en revenir avec une fillette, Prescylla, qui a aujourd’hui 15 ans.
«C’est elle qui, après avoir vu ses trois frères (David, 37, Alexandre, 34, et Jason, 30 ans) quitter la maison, a demandé une petite sœur, disant s’ennuyer toute seule, se souvient la maman. Ç’a ravivé ma fibre maternelle. Je suis une femme de projets de vie et tout le monde a suivi!»
À l’époque, le délai était de cinq ans pour l’adoption en Chine, à moins de prendre l’option d’un enfant avec une problématique légère ou semi-légère de santé, ce qui a motivé la démarche des Lavallois.
Syndrome en prime
À ce jour, Sandryne travaille auprès de trois orthophonistes en raison de l’absence d’une voûte palatine, ce qui lui cause un retard langagier important. C’est l’un d’eux qui avait mis ses parents sur cette piste, en 2013.
«Son cœur est stable bien qu’une valve coule, ajoute Nathalie Desrochers. Nous avons attendu que la petite grandisse pour espérer une opération qui corrige la chose et améliore grandement sa qualité de vie en lui donnant une élocution plus normale.»
La semaine dernière, la fillette a eu un examen par numérisation. Le 19 avril tombera le verdict, à savoir la possibilité ou non que Sandryne dispose bientôt d’un palais artificiel.
Reste néanmoins à vivre avec les aléas du syndrome Di George qui s’attaque à ses organes internes et affecte son système immunitaire. Du moins, l’espérance de vie excède largement la cinquantaine d’années pour ce mal dégénératif.
Trois activités pour Enfant Soleil
Depuis septembre, Sandryne fréquente la nouvelle école primaire Val-des-Ruisseaux. Elle y négocie avec un retard global du développement et un trouble de déficit de l’attention très prononcé.
À la fin mai, on organisera deux ventes de petits gâteaux au profit d’Opération Enfant Soleil à son école. Également, avec leurs collègues de Remax, les parents, qui poursuivent leurs carrières de courtiers immobiliers, tiendront une grande fête d’enfant dans le stationnement de leur centre de services du 2820, boulevard Saint-Martin Est, le samedi 9 juin.
«Ce sera remis au lendemain en cas de pluie, de préciser Nathalie Desrochers qui avait déjà fait l’objet d’un reportage du Courrier Laval, en juin 2015, alors qu’elle comptait monter le mont Machu Picchu, ayant appris qu’elle souffrait d’un cancer alors que Sandryne regagnait enfin des forces, dixit notre journaliste de l’époque, Caroline Lévesque. Cette année, j’aimerais que l’on récolte au moins 5000 $!»