Les funérailles du jeune William Caron-Cabrera, le jeune footballeur de 17 ans mort subitement dans la semaine du 6 février, ont été ponctuées de nombreux moments forts dont le lancement d’une fondation en sa mémoire.
Plutôt festive, en présence de la mascotte des Loups de Curé-Antoine-Labelle et un bar à bonbons, la soirée a eu lieu au Centre d’exploration du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, dans Sainte-Rose.
C’était une occasion de célébrer la vie du jeune adolescent. L’endroit était décoré des médailles remportées par le jeune athlète, des photos et des chandails des équipes qu’il avait revêtus pendant sa courte carrière.
Malgré l’ambiance festive, l’atmosphère était chargée en émotion.
Son père, Yves Caron, était sur place, alors que sa mère Vivian Cabrera s’est absentée.
La mère de l’enfant aurait eu un malaise la veille lors de l’exposition au salon funéraire.
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes.
«Il était toujours de bonne humeur», «Je ne l’ai jamais vu fâché», confiaient les camarades de classe de William Caron-Cabrera.
Thomas Lamarche-Lamoureux le confirme quand on lui demande de décrire son meilleur ami «Il était toujours joyeux».
Thomas Lamarche-Lamoureux revenait tout juste d’un camp d’entraînement du Collège de Notre-Dame de Sainte-Foy.
«Ça faisait bizarre qu’il ne soit pas là. On a toujours fait nos camps d’entraînement ensemble».
Les deux jeunes avaient été recrutés par l’équipe de football du collège et devaient y poursuivre leur carrière ensemble.
Thomas Lamarche-Leroux et William Caron-Cabrera étaient devenus amis quand ils ont rejoint les Vikings de Laval-Nord à l’âge de six ans.
Onde de choc
La perte de cet ami est un choc pour la communauté de l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle.
Le jeune William Caron-Cabrera est décédé dans son sommeil d’un arrêt cardiaque sans raison apparente.
David Golovati et Alexandre Saucier, deux élèves de secondaire 5, ne le réalisent pas encore.
Pour Thomas Lamarche-Lamoureux, la nouvelle a fait son chemin.
«Au début, je n’arrivais pas à aller à l’école. Je pleurais tout le temps. Maintenant, j’arrive à aller à mes cours».
Angelina-Jolie Kaboy, une ancienne élève de Curé-Antoine-Labelle, a fait le voyage de Sept-Îles jusqu’à Sainte-Rose pour assister aux funérailles de son ami.
Des collègues de travail du Sport aux Puces 440 de Chomedey se sont aussi présentés.
«On a fait graver nos chandails de travail avec son numéro», expliquait Émie Lachance.
Marie-Rose Denis, une élève de Curé-Antoine-Labelle, a composé et interprété une chanson autour de la mort du jeune homme.
«Elle veut le faire vivre à travers sa musique», expliquait fièrement Martine Boucher, la mère de la jeune fille.
Lancement de la Fondation
L’évènement a été l’occasion de commencer à amasser des dons pour une fondation créée en l’honneur de William Caron-Cabrera.
Des vêtements avec le nom et le numéro du jeune homme ont ainsi été vendus aux enchères animées par Yvon Lambert, l’ancien joueur du Canadien.