Autour des années 1930, une étude a été menée par la Compagnie des téléphones de New York. Elle a analysé 500 conversations téléphoniques afin de trouver quel était le mot le plus fréquemment employé. C’est le pronom personnel « Je » et ses dérivés (« Mon », « Moi », etc.) qui ont été prononcés le plus souvent : pas moins de 3 900 fois au cours des 500 conversations.
À l’heure de l’individualisme toujours plus prononcé, penser à soi avant de penser aux autres semble traduire un repli égoïste et égocentrique sur son nombril. Changer le monde n’est pas facile, mais s’il y a bien une chose sur laquelle vous avez un impact, c’est vous-même! Il n’y a rien d’égoïste là-dedans. Pensez à vous : cela ne sera que bénéfique pour vous-même et pour la collectivité!
Vous avez sans doute remarqué l’utilisation du « Je » dans nos outils de communications cette année. L’utilisation du « Je » dans la campagne d’un mouvement coopératif peut faire sourciller. Le pronom « nous » aurait dû s’imposer tout naturellement.
Pourquoi centrer les choses sur soi, se préoccuper en priorité des besoins individuels et non promouvoir un projet collectif au service des désirs des autres? La surabondance du « je » indique aux autres membres du groupe que la personne qui parle s’intéresse à son seul point de vue et non à celui des autres. Le « nous » est beaucoup plus invitant. Il indique une ouverture. Généralement, les pronoms possessifs sont plutôt employés par des entreprises qui vous promettent des solutions miracles du type : « Comment cette nouvelle crème a amélioré mon teint en 30 minutes ».
En 1941, John Caples, vice-président d’une importante agence de publicité, a marqué le monde des communications avec ses slogans accrocheurs qui ont fait le tour du monde. « Ils ont éclaté de rire lorsque je me suis assis au piano. Mais quand j’ai commencé à jouer! » Cette publicité pour des cours de piano offerts par la US School of music est devenue une pièce d’anthologie et a démontré pour l’une des premières fois que l’utilisation du « je » pouvait être très efficace en publicité.
L’union fait la force
Le Réseau des coopératives funéraires du Québec peut aujourd’hui compter sur 225 000 membres qui ont décidé de répondre à leurs besoins individuels, de mettre en commun leurs idées et de définir des normes et des valeurs qui animeront cette solidarité entre les membres à travers des propositions individuelles adoptées par le collectif. C’est pourquoi, à l’aide des adhésions individuelles de membres pour seulement 20 $, nous formons désormais le plus grand réseau funéraire au Québec. Nous sommes donc en mesure de contrôler les frais funéraires de l’industrie et d’offrir des services uniques et des funérailles personnalisées à juste prix pour l’ensemble des Québécois.
C’est le samedi 26 novembre prochain qu’aura lieu l’assemblée annuelle des membres. Lors de cette assemblée, les membres actifs de la Coopérative funéraire du Grand Montréal proposeront des actions salutaires, impossibles à accomplir individuellement, dans le but d’offrir de meilleurs lendemains à tous les Québécois.
Pour plus de détails sur l’assemblée générale et pour devenir membre de la Coopérative, visitez : https://www.cfgrandmontreal.com