L’organisme Enfant d’abord est l’heureux élu qui recevra les surplus alimentaires qui proviendront de cette édition lavalloise très attendue des Jeux du Québec.
Référé par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, Enfant d’abord pourra offrir davantage d’aide alimentaire aux familles les plus vulnérables de Chomedey.
L’organisme va mettre les excédents dans des boîtes d’urgence et en collaboration avec Au Panier, un autre organisme qui se situe dans le centre communautaire Jean-Paul Campeau, plusieurs paniers de dépannage alimentaire seront distribués.
«Quand nous avons discuté avec Marc DeBlois, le directeur général de la 55<+>e<+> Finale des Jeux du Québec, notre réaction était tellement vive d’apprendre que nous avons été sélectionnés pour un aussi grand don de nourriture», souligne Edith Athus, directrice générale d’Enfant d’abord.
Notons qu’il est difficile d’estimer la quantité de familles qui bénéficieront de cette donation. Le nombre d’appels pour recourir à ces services varie énormément chaque semaine.
Générosité grandissante
Edith Athus est éblouie de constater l’altruisme grandissant auprès des organismes lavallois, sans oublier les entreprises.
«C’est incroyable de voir que des organismes et entreprises ont vraiment à cœur la saine alimentation des familles vulnérables de Laval», se réjouit Mme Athus.
Celle qui a eu la chance d’assister à la Coursive communautaire de la Place Bell, pour célébrer le coup d’envoi des Jeux du Québec, note que les membres du comité organisateur ont un engouement pour venir en aide à la population lavalloise.
«Lorsque nous nous sommes rendus à la Place Bell, la direction était très heureuse de nous voir, partage-t-elle. Leur enthousiasme était palpable et ça m’a beaucoup marqué.»
De plus, il n’y a pas que les Jeux du Québec qui feront preuve de générosité. Le 14 juillet, Enfant d’abord a reçu d’une compagnie en construction près de 200 sandwichs accompagnés de collations pour garnir les boîtes de dépannage.
«Je suis au Québec depuis 42 ans et j’ai travaillé pour de nombreux organismes, mentionne Edith Athus. Cet élan de générosité qui ne cesse de grandir, et ce, malgré la pandémie. C’est extraordinaire.»
Sous-effectif
Le manque de personnel a causé quelques ralentissements dans l’acheminement des activités de l’organisme, notamment au jardin collectif.
À quelques pas du centre communautaire Jean-Paul Campeau se trouve ledit jardin où poussent plusieurs types de fruits et légumes.
Cet été, les membres ont tout de même pu récolter quelques aubergines, tomates et zucchinis. «On espérait avoir un meilleur rendement, mais le manque de main-d’œuvre a causé tout un ralentissement, explique la directrice générale d’Enfant d’abord. Néanmoins, on commence à regagner de la vitesse.»
Pour les horticulteurs du jardin, la grande saison se déroule de la fin du mois d’avril à la mi-juin. Les mois suivants consistent à désherber et récolter les aliments.
D’ailleurs, Enfant d’abord a reçu un don de pommes de terre dont certaines ont pu être plantées dans des chaudières afin d’en faire des plants.
Aussi, deux fois par semaine, un groupe de jeunes qui doivent effectuer des travaux communautaires et compensatoires viennent travailler dans le jardin.